Actus & Infos – Méhari club Cassis

Du 3 au 6 juillet 2025, les passionnés d’automobile avaient rendez-vous avec l’histoire au cœur de la Sarthe pour une nouvelle édition du Mans Classic, l’un des plus grands rassemblements mondiaux de voitures de collection. Plus de 230 000 visiteurs étaient attendus pour vivre cette célébration unique du patrimoine automobile, rythmée par des courses mythiques, des expositions exceptionnelles et une ambiance vintage inimitable.

Le 2CV Méhari Club Cassis au cœur de l’événement

Pendant quatre jours, près de 800 voitures de course, réparties en six plateaux représentant les grandes époques de la course entre 1923 et 1981, se sont affrontés sur le mythique circuit des 24 Heures. Le programme était riche en : courses de légende, parades de clubs, ventes aux enchères, expositions thématiques, villages d’exposants, animations pour petits et grands, concerts et même une nuit de course dans une ambiance unique, où les bolides ont illuminé le bitume sous les projecteurs.

Toujours fidèle à sa mission de faire vivre et revivre la légende des véhicules Citroën, le 2CV Méhari Club Cassis a une nouvelle fois mis à disposition une EDEN électrique, qui a assuré la logistique de l’organisation. Les visiteurs ont ainsi eu la chance de voir cette version moderne et 100 % électrique de la Méhari en action.

Cette année également et pour le plaisir des yeux, une Burton – élégante réinterprétation néo-rétro sur base de 2CV – était également exposée sur le stand 532 du Village 5.

Parmi les partenaires de cette édition 2025, le 2CV Méhari Club Cassis était une nouvelle fois à l’initiative des navettes VIP. Ainsi, un impressionnant cortège de 60 2CV et 10 Méhari, toutes aux couleurs du MCC étaient présentes pour transporter les invités privilégiés autour du circuit. Une occasion unique de redécouvrir ces icônes de l’automobile française dans leur plus bel élément. Les navettes ont circulé tout au long de l’événement, ajoutant une touche d’authenticité et de convivialité au décor déjà magique du Mans Classic. 

C’est dans ce décor spectaculaire, mêlant performance, nostalgie et passion, que les visiteurs ont pu aussi découvrir une atmosphère conviviale et festive, rythmée par la musique live, les tenues rétro et la présence de marques mythiques du monde automobile.

Du 28 au 30 juin derniers, les passionnés d’automobiles originales s’étaient donné rendez-vous à Thenay pour le désormais incontournable Woodstock Kit Car, le festival dédié aux véhicules atypiques, aux réalisations artisanales et à l’esprit « kit car » sous toutes ses formes.

Une présence remarquée du Méhari Club Cassis

Partenaire incontournable de la scène automobile classique, le 2CV Méhari Club Cassis était naturellement présent pour célébrer la créativité et l’authenticité qui animent ce salon hors du commun. La société a donc mis à l’honneur la Burton, splendide roadster tout récemment homologué en France qui séduit toujours davantage les amateurs de belles mécaniques et de lignes néo-rétro.

La Burton, quand le charme du vintage rencontre la modernité

Construite sur la base mécanique de la mythique 2CV, la Burton incarne à merveille l’esprit du kit car : personnalisation, plaisir de conduite et élégance intemporelle.
Durant ces trois jours, les visiteurs ont pu admirer la voiture sous toutes ses coutures, poser leurs questions techniques et découvrir la richesse des solutions proposées par le Méhari Club Cassis pour entretenir, restaurer et faire évoluer ce modèle unique.

Des essais plébiscités

Point d’orgue de l’évènement, les essais routiers organisés par le Méhari Club Cassis ont permis à de nombreux curieux de prendre le volant et de vivre l’expérience Burton.
Un moment de pur plaisir mécanique qui a conquis les novices comme les passionnés, séduits par la légèreté et la maniabilité du véhicule, ainsi que par son caractère résolument fun et décalé.

Une belle édition sous le signe de la passion

Cette nouvelle édition du Woodstock Kit Car a été une formidable occasion pour le Méhari Club Cassis de rencontrer ses clients et de partager sa passion pour l’univers des dérivés de la 2CV, dans une ambiance festive et conviviale.

Pour plus d’informations sur la Burton, rendez-vous sur le site : FR | Burtoncar.com – Home – (USP with icons)

Fort du succès grandissant de ses éditions précédentes, le 2CV Méhari Club Cassis est heureux d’annoncer la 3ᵉ édition de sa Journée Club, un rendez-vous désormais incontournable pour tous les passionnés de 2CV, Méhari et dérivés.

Cette journée placée sous le signe de la convivialité, du partage et de la passion se déroulera le samedi 13 septembre 2025, de 9h00 à 16h00, au cœur même des locaux cassidains.

Au programme : passion, découverte et bonnes affaires

Les amoureux de la mythique Deuche et de la Méhari pourront profiter durant toute la journée :

. D’une remise exceptionnelle de 10% supplémentaire sur le tarif club
. D’une vente exclusive de pièces déclassées
. De visites guidées des ateliers
. Et bien sûr, d’essais de véhicules comme la Burton, l’EDEN et les R-FIT

Passez votre véhicule au banc d’essai !

Vous souhaitez optimiser la puissance de votre 2CV, Méhari, Dyane ou Acadiane ?
Profitez de notre banc d’essai moteur (Dyno) spécialement ouvert pour l’évènement.

. Tarif exceptionnel pour la journée : 75 € TTC, paiement sur place (CB ou espèces).
.Réservez dès maintenant votre créneau parmi les 8 créneaux proposés via le lien suivant : https://doodle.com/meeting/participate/id/dNWm4KDe

Une journée placée sous le signe du fun et de la rencontre

De nombreuses animations viendront rythmer cette journée : babyfoot, ping-pong, pétanque et courses miniatures de 2CV, le tout dans une ambiance musicale et chaleureuse. Un moment idéal pour échanger entre passionnés et vivre pleinement la culture Deuche.

Pour participer

Merci de nous confirmer votre présence par email à associations@mehariclub.com, en précisant le nombre de participants ainsi que vos coordonnées.

C’est dans le cadre unique et préservé de Belle-Île-en-Mer qu’un événement inédit a été organisé début juin pour faire découvrir la Méhari électrique EDEN dans son environnement naturel.

Portée par le 2CV Méhari Club Cassis, en partenariat avec Locatourisle, Moto Therapy et l’Hôtel Le Cardinal, plusieurs acteurs économiques locaux et tous impliqués dans la transition écologique de l’île, cette initiative a permis aux participants de tester ce véhicule emblématique revisité, à la croisée du patrimoine et de la mobilité de demain.

Une immersion grandeur nature à Belle-Île

Pendant trois jours, les participants ont pu vivre une expérience immersive mêlant balades en Méhari électrique, activités sportives, rencontres avec des acteurs de la biodiversité locale et gastronomie végétale. L’événement a été pensé comme un manifeste en faveur d’un tourisme zen, bas carbone et sensoriel, au plus près de la nature belliloise.

Un programme sur mesure

Lundi 2 juin : Traversée maritime en voilier, pot d’accueil, visite de la Miellerie de l’Abeille Noire, installation à l’Hôtel Le Cardinal et présentation des Méhari électriques.

 Mardi 3 juin : Balade à la Pointe des Poulains, rencontre nature avec Mickaël Quéré, session de surf avec Belle-Île Surf Club, déjeuner en plein air, rallye en Méhari, visite du Jardin de la Boulaye, dîner végétarien.

Mercredi 4 juin : Matinée libre, retour en voilier et train vers Paris.

Un programme aisé à organiser pour tous les amoureux de Bretagne qui souhaitent vivre prochainement une excursion grandeur nature sur Belle-Île à bord d’une Méhari électrique.

« C’est une autre idée du luxe : celle de la simplicité, du silence, du respect et de la liberté. L’EDEN électrique nous reconnecte à ce qui compte, sans compromis sur l’expérience ou le plaisir » partage Stéphane Wimez, directeur général du 2CV Méhari Club Cassis qui entretient le patrimoine Méhari et les produit en électrique également.

Avec cette initiative, Belle-Île réaffirme son engagement : faire du tourisme un moteur d’équilibre entre économie locale, préservation du territoire et mobilité durable.

En effet, il ne leur échappe pas que les fameuses motocyclettes BMW de la Wehrmacht puis les Harley-Davidson de l’US Army, toutes équipées d’un moteur à deux cylindres, possèdent un allumage original dit à étincelle perdue. Il offre l’avantage d’être moins coûteux que l’allumage à distributeur classique même s’il provoque une usure plus rapide des éléments tels que les vis platinées et les bougies.

Tant et si bien que, lorsqu’il s’agit de trouver un fournisseur pour produire une bobine pour la 2 CV, Ducellier, fournisseur historique du Quai de Javel, réalise une adaptation de la bobine à deux sorties qu’il produit déjà par ailleurs sous licence pour les Harley Davidson. La forme, les dimensions et tout l’accastillage de connexion sont identiques. Seuls les emplacements des branchements diffèrent tandis que le support spécifique qui permet de la fixer sur le cadre de la moto, est supprimé puisque, sur la 2 CV, elle n’est plus verticale mais horizontale.

Au fil des ans, de 1949 à 1990, le principe de fonctionnement de l’allumage des Petites Citroën n’évolue pas. Seules certains de ses composants sont modifiés.
Ainsi, la première bobine appelée également « bobine métallique » ou « bobine triangulaire », est remplacée par la « bobine caoutchouc » de forme cylindrique à partir du mois de juillet 1954. Les connexions se font désormais avec des fiches mâles-femelles et non plus avec des bornes vissées.
Enfin, au mois de novembre 1960, apparaît le troisième et dernier modèle de bobine qui sera monté sur la 2 CV jusqu’à la fin de sa production. Cette bobine réalisée dans une matière plastique noire est désignée « bobine bakélite » et reçoit de nouveaux supports non interchangeables avec les précédents.
Le boîtier d’allumage connaît également quelques évolutions au cours des âges.

A la fin des années 90, l’allumage mécanique qui avait donné toute satisfaction pendant plus de quarante ans, est cependant devenu facilement améliorable grâce aux progrès de l’électronique. Vient donc le temps de ‘allumage électronique.

L’allumage électronique est un allumage qui fonctionne en effet sans contact et qui offre une résistance quasiment parfaite à l’humidité. Du fait de l’absence de frottement mécanique, ses pièces en mouvement ne sont soumises à aucune usure. Il n’y a pas de réglage à refaire régulièrement et sa performance dans le temps est donc parfaitement stable. Il permet une gestion plus précise du point d’allumage, de l’énergie fournie par la bobine et de l’avance. De plus, l’avènement à cette époque de l’allumage électronique à capteurs magnétiques offre une fiabilité encore plus grande puisque l’on s’affranchit alors des cellules photo-électriques qui, sensibles à la poussière, voyaient la qualité de leur signal se dégrader lorsqu’elles se salissaient…
Depuis plus de 15 ans, nous proposons à notre catalogue des allumages électroniques à capteurs magnétiques. Ceux-ci sont le fruit d’une longue expérience et offrent une fiabilité à toute épreuve quelles que soient leurs conditions d’utilisation. Issus d’un concept de base commun, nos allumages sont respectivement désignés Classique, Standard, Racing et 6 Volts.
Les trois premiers ne fonctionnent que sous une tension de 12 volts.
– Le Classique (réf. 1540000), est le meilleur marché. Il ne dispose que d’une seule courbe d’avance et est destiné aux moteurs de 602 cm3. Il est garanti 24 mois.

– Le Standard (réf. 1540001), comme le Classique, ne dispose que d’une seule courbe d’avance et est destiné aux moteurs de 602 cm3. Il s’en différencie cependant par son boîtier de meilleure qualité et plus résistant. Il est garanti 36 mois.

– Le Racing (réf. 1540002) est le plus sophistiqué de tous les allumages électroniques 2CV-MCC. Il est destiné aux moteurs de 435 et 602 cm3, et dispose d’un total 16 courbes d’avance préprogrammées adaptées aux différents moteurs et aux utilisations qui peuvent en être faites. Il dispose d’une prise pour une commande de l’avance par dépression et offre une excellente propension à démarrer avec une batterie faiblement chargée. Son boîtier est de la même qualité que celui du Standard. Il bénéficie d’une garantie de 36 mois.

– Le 6 Volts (réf. 1540003) est destiné aux Petites Citroën à moteur de 375 cm3 et 425 cm3 ainsi qu’aux premières Ami 6 et premières Dyane fonctionnant sous une tension de six Volts. Offrant luiaussi 16 courbes d’avance préprogrammées, il s’apparente à l’allumage Racing mais ne dispose pas de la prise pour la commande de l’avance par dépression. Là encore la garantie est de 36 mois.

 
En matière de compatibilité de bobine, le Standard, le Classique et le Racing peuvent fonctionner indifféremment avec une bobine d’origine 12 V (réf. 1110000), une bobine 2CV-MCC 12 V (réf. 1540005), une bobine sèche 2CV-MCC 12 V (réf. 1540030) ou une bobine électronique 2CV-MCC 12 V (réf. 1110030). Bien sûr, le 6 Volts ne peut quant à lui fonctionner qu’avec une bobine 6 V.
Par rapport à un allumage mécanique à vis platinées, le Classique, le Standard et le 6 Volts offrent une puissance supérieure de l’ordre 20 % au démarrage, tandis que celle du Racing, avec sa bobine 2CV-MCC électronique, est de l’ordre de 50 % !

Enfin, petit rappel en guise de conclusion, un allumage électronique ne délivre bien sûr toute sa puissance qu’avec un faisceau d’allumage en parfait état et qu’avec des bougies de qualité. Et c’est pour cela, que 2CV-MCC a fait développer des bougies iridium spécialement mises au point pour la 2 CV (réf. 1110310). Ces bougies, de fabrication exclusive, permettent tout à la fois une tenue dans le temps plus longue que celle des bougies courantes et un bien meilleur rendement.

Le père de Frédéric Ellul qui a toujours travaillé dans l’automobile, occupe successivement divers postes de pompiste en Région Parisienne. C’est encore l’époque où l’on sert les clients et où les stations service assurent aussi les vidanges et les graissages des voitures. Il est d’abord installé à Fontainebleau où passe la mythique Nationale 7, puis en Bretagne dans les environs de Quimperlé dans le Finistère.

C’est ainsi que Frédéric, né en 1968, grandit à la campagne avec ses deux frères aînés. Ces deux derniers étant très bricoleurs, et plutôt doués, ils commencent par faire de la mécanique sur leurs vélos puis sur leurs Mobylette. Très jeune, notre ami qui les accompagne, se retrouve avec des outils en main. En 1975, ses parents décident de s’établir à leur compte. Ils vendent pour cela leur maison et achètent une station-service qui fait aussi garage. Située à Montoire-de-Bretagne sur un grand axe à la sortie de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, elle est installée des deux côtés de la chaussée. Le garage est un garage familial dans tous les sens du terme puisque ses deux frères travaillaient pour leurs parents. Frédéric a accès à l’atelier en permanence et, naturellement, il suit le parcours de ses aînés avec vélos puis Mobylette…

En 1980, la crise pétrolière et la concurrence naissante des supermarchés ayant rendu les affaires difficiles, la station service est revendue et la famille Ellul revient habiter à Saint-Nazaire. Frédéric se destine alors à son tour à la mécanique automobile et passe successivement un CAP puis un BEP mais, bizarrement, s’oriente vers d’autres secteurs. La mécanique le passionne, mais l’univers du garage automobile beaucoup moins… Il veut découvrir autre chose et, à cette époque, il roule déjà en 2 CV. Sa première 2 CV est une 2 CV 4 du début des Années soixante-dix achetée en 1987. Il travaille à Nantes dans une entreprise spécialisée dans les engins de manutention portuaire, puis dans le domaine du poids lourds et dans celui de l’industrie à Pontchâteau. Il y reste un peu plus de dix ans jusqu’à ce qu’il profite d’un plan social, conséquence de la crise de 2008, pour partir volontairement et créer son entreprise. C’est à ce moment qu’il s’installe à Saint-André-des-Eaux entre Guérande et Saint-Nazaire. Il commence en mars 2011 et fait alors de l’entretien et de la réparation automobile à domicile avec un camion-atelier. Très vite, il réalise que cette formule n’est pas toujours facile face aux caprices de la météo. Dès juillet 2012, il loue un bâtiment dans la zone d’activités des Pédras à Saint-André-des Eaux pour travailler plus confortablement et plus régulièrement.

L’Affaire se développant, en 2015, notre ami achète un terrain dans la même zone d’activités et fait construire un bâtiment de 330 m2 au sol. Toute la semaine, il travaille alors sur les voitures modernes des clients et, le samedi, il s’occupe de ses voitures anciennes, dont quelques 2 CV, ou de celles de quelques amis. Ce jour-là, il est en « mode loisir » mais, petit à petit, les collectionneurs des environs   se donnent rendez-vous à son garage. Au début, ils viennent juste pour voir et échanger. A cette époque, avec un ami, Frédéric refait entièrement le moteur d’une Ferrari Testarossa. L’opération suscite bien des curiosités et le bouche-à-oreille fonctionne très vite. C’est ainsi qu’il est progressivement amené à travailler sur de plus en plus de voitures anciennes et qu’il lui faut encore s’agrandir. En 2018, il construit un second bâtiment, de 300 m2, où il installe tout un atelier de carrosserie. Il travaille alors avec un apprenti-mécanicien et embauche pour l’occasion un responsable carrosserie, puis un second avant la fin de l’année tant l’activité tourne bien. Aussi, afin de se libérer du temps, il embauche une secrétaire pour l’accueil car de plus en plus de véhicules entrent au garage. Il fait alors de la restauration toutes marques, mais les 2 CV et les Méhari sont largement majoritaires. C’est ainsi qu’à la fin de l’année 2023, il intègre le réseau Point Relais du 2CV-Méhari Club Cassis.

La restauration et l’entretien des voitures de collection occupent alors à plein temps un mécanicien et un carrossier. En tout, elles représentent aujourd’hui quatre-vingt-dix pour cent

de l’activité du garage. Mais il y a bien sûr des entorses. Frédéric continue en effet à s’occuper de voitures modernes. Il s’agit soit des voitures de ses premiers clients, soit de celles de ses clients collectionneurs. Il serait malvenu de les refuser ! Il est vrai que chez Méca Service 44, la relation avec les clients est particulière. Si le vouvoiement est de rigueur, dans un premier temps, la passion faisant, le tutoiement le remplace bien vite. D’ailleurs, il n’est pas besoin de prendre rendez-vous. Les habitués savent qu’il suffit de passer à Saint-André-des-Eaux

et que l’accueil est toujours très convivial. A deux reprises dans l’année, il est d’ailleurs organisé, une promenade dominicale où chacun vient avec sa voiture et son pique-nique. Départ à dix heures et retour à dix-huit heures ! Entre les deux, ce n’est que passion, partage, complicité et moments chaleureux. Frédéric et son équipe participent aussi à divers salons. Là encore, le but premier est de créer du lien et de passer un bon moment avec les clients. La devise de Frédéric et de son garage peut se résumer ainsi : « quand on exerce un métier et qu’on aime le faire, on a la capacité de le faire sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux ! ». Toujours avec le souci de répondre aux demandes de ses clients, Frédéric a créé parallèlement un service de conciergerie baptisé Car-Sitting qui consiste à prendre en charge leurs voitures pendant la basse saison et faire en sorte qu’elles puissent être parfaitement opérationnelles à tout moment. Elles sont ainsi maintenues en parfait état de marche, révisées, nettoyées et passées au contrôle technique si besoin. Leur batterie étant toujours chargée et leurs pneus gonflés, elles sont à la disposition de leurs propriétaires quand bon leur semble tout au long de l’année !

L’équipe de Méca Service 44 se compose aujourd’hui de six personnes. Steve, le responsable de la carrosserie, est assisté par Steven qui l’a rejoint depuis moins d’un an et qui est en formation. Pour la mécanique, il y a Hervé qui a une quarantaine d’années d’expérience et qui travaille avec Frédéric. Ils sont accompagnés par Enzo actuellement en apprentissage. L’accueil et le secrétariat sont quant à eux assurés par Régine qui a toujours travaillé dans le domaine de l’automobile. Chaque année, une dizaine de voitures, en moyenne, sort des ateliers. Il y a celles des clients, bien sûr, mais il y a aussi des voitures qui sont restaurées pour le compte du garage et qui sont ensuite proposées à la vente. Dans les deux cas, l’équipe s’efforce d’obtenir le plus haut niveau de qualité possible, même si chaque voiture est unique et les travaux nécessaires toujours différents tant en matière de mécanique que de carrosserie. Aujourd’hui, Frédéric n’a pas vraiment de projet de développement pour son entreprise. Non seulement la conjoncture n’est pas des plus favorables, mais, surtout, il considère qu’il a atteint un équilibre parfait à ses yeux. Son équipe fonctionne bien et selon ses capacités. Techniquement, pour se développer, il faudrait embaucher, agrandir et vraisemblablement déménager… Cela demanderait finalement beaucoup d’investissement alors qu’actuellement, tout est bien calibré. La charge de travail est on ne peut plus adaptée à la structure. On ne touche pas à une mécanique qui marche !

Trois questions à Frédéric Ellul

Qu’est-ce qui vous plaît avant tout dans la 2 CV et dans la Méhari ?

– « La 2 CV me plait avant tout pour ses lignes. Quand on la compare aux modèles contemporains et concurrents, surtout la R 3 et la R 4, elle a vraiment quelque chose en plus ! Elle plait tellement aux gens avec ses lignes tout en rondeurs. Elle est aussi amusante. On peut tout faire avec elle, couleurs, personnalisation ou collection. Toutes les 2 CV ont quelque chose d’intéressant, toujours ! Un autre aspect, et c’est purement un avis professionnel, elle est techniquement unique. Parfois, je me mets à la place des ingénieurs du bureau d’études Citroën qui l’ont conçue. Il y a des idées qui ont été mises en œuvre qui sont encore aujourd’hui d’une efficacité parfaite. Pas besoin de sophistication. C’est simple et ça fonctionne ! C’est toujours aussi pratique plusieurs décennies plus tard. C’est cette même simplicité qui permet aux particuliers qui se lancent dans des restaurations, de mener à bien leurs projets. C’est une voiture tout à fait “possible” si l’on est un peu curieux, un peu débrouillard ! »

Quel est votre modèle préféré ?

– « J’ai toujours eu une préférence pour les 2 CV d’avant 1960. J’ai une 2 CV AZLP de 1958 mais je possède aussi une 2 CV 6 de 1986 à conduite à droite qui vient de Grande-Bretagne. J’ai racheté la 2 CV AZLP à un vieux mécanicien qui l’entretenait depuis qu’elle était neuve. Elle appartenait à une authentique comtesse qui la lui avait donnée en héritage. Elle ne s’en servait que pendant les trois mois d’été. Il comptait la refaire pour lui une fois à la retraite, mais les années ont passé et il a finalement décidé de la revendre en l’état. Elle n’avait pas 80 000 kilomètres. J’ai refait la sellerie, remplacé la capote et mis quatre pneus Michelin neufs. J’ai fait les vidanges du moteur et de la boîte de vitesse et réglé les freins. Je roule ainsi avec depuis sept ans. Quant à la 2 CV 6 à conduite à droite, j’en voulais une depuis longtemps. Je l’ai trouvée sur Internet. Le vendeur l’avait achetée à sa voisine britannique qui l’avait emmenée avec elle lorsqu’elle s’était installée en France. Il l’avait démontée pour la refaire et je l’ai achetée en pièces détachées… Je l’ai terminée l’an dernier. J’aime beaucoup me promener avec. Conduire en France avec le volant à droite n’est pas aussi compliqué que l’on peut croire ! »

Quel est votre meilleur souvenir de petite Citroën ?

– « Mon Père roulait en 2 CV. Il avait racheté à la Poste de Saint-Nazaire une 2 CV Berline en six volts de 1961 ou 1962. Elle était de couleur jaune Poste et avait des essuie-glaces électriques. Mais je ne me souviens plus si c’était un montage d’origine ou l’équipement accessoire que la Poste montait alors sur ses 2 CV Camionnettes. En revanche, je n’oublierai jamais le périple que j’ai fait avec. Mon Père me l’avait prêtée pour partir en voyage le 21 juin 1988, le lendemain de l’obtention du permis de conduire d’Emmanuelle, ma future épouse qui m’accompagnait. En n’empruntant que petites routes, nous sommes allés jusqu’à Vichy. Et, au passage, nous nous sommes arrêtés à Saumur pour prendre deux amis et leurs bagages. Tous titulaires du Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur), nous allions encadrer un camp d’été de jeunes pendant trois semaines en juillet. A quatre dans cette vieille 2 CV chargée de nos affaires, à 70 kilomètres à l’heure maximum, nous n’allions pas vraiment vite… Sous la pluie, la visibilité n’était pas très bonne malgré les essuie-glaces électriques, mais nous sommes arrivés à bon port sans encombre. Au retour tout s’est bien passé aussi. Mais, à seulement quelques kilomètres de la maison, lorsque j’ai voulu faire un dernier plein, la batterie a rendu l’âme et il a été impossible de repartir sans la remplacer ! »

Coordonnées :

Méca Services 44
ZA des Pédras
33, rue des Ménos
44117 Saint-André-des-Eaux
Tél. : 02 51 73 04 83
Mail : contact@mecserv44.fr
Facebook : meca services 44