LA SUSPENSION DES 2 cv BERLINES DE 1949 A 1990 : L’EVOLUTION DES POTS DE SUSPENSION ET DE LEURS ELEMENTS
2CV-MCC | 24 novembre 2021Tout au long de sa carrière, tout le monde s’accorde pour reconnaître à la 2 CV une tenue de route et un confort exceptionnels. Ceux-ci sont dus à plusieurs éléments tous plus ingénieux les uns que les autres. Mais les pots de suspension, à qui l’on doit cette fameuse interaction entre les roues avant et arrière d’un même côté, en sont un composant essentiel. Pendant les 41 ans qu’a duré la carrière de la Petite Citroën, ces pots de suspension ont évolué sans que jamais leur principe de fonctionnement ne change.

A l’origine, la suspension de la 2 CV se compose de quatre frotteurs, de quatre batteurs et de deux pots de suspension qui, chacun, ont une fonction bien précise. Les frotteurs ou amortisseurs à friction, dispositif très courant dans l’Entre-deux-guerres, freinent les mouvements des bras de suspension, que ce soit à la compression ou à la détente. Les batteurs, mis au point par Citroën, sont techniquement plus originaux. Leur rôle est d’absorber l’inertie des chocs subis par les roues et de faire en sorte que celles-ci ne rebondissent pas et soient ainsi toujours collées à la chaussée. Les pots de suspension, eux, ont en fait deux fonctions. Ils permettent tout d’abord l’élasticité de la suspension et le grand débattement des bras. Ensuite, ce sont eux qui génèrent ce phénomène appelé interaction grâce à une liaison élastique. Ainsi, lorsqu’une roue rencontre une irrégularité, l’autre roue du même côté voit simultanément augmenter sa pression sur la chaussée.

Le pot de suspension est un dispositif particulièrement complexe tant dans sa composition que dans son fonctionnement. Chaque voiture en possède deux, un pour la suspension droite et un pour la suspension gauche. Prêt à monter, il se présente sous la forme d’un cylindre percé à ses deux extrémités laissant sortir deux grandes tiges. Il est cependant bien plus que cela. Il recèle en fait deux ressorts hélicoïdaux chacun appuyant, d’une part, sur ses extrémités et, d’autre part, sur une coupelle de compression au travers de laquelle passe la tige appelée tirant. L’une des extrémités du tirant est reliée à la coupelle de compression et l’autre extrémité, extérieure, est reliée au bras de suspension via un embout de réglage fileté et un couteau. Par son enveloppe cylindrique le pot de suspension assure une liaison rigide entre les deux ressorts qu’il contient. Chaque pot est fixé au châssis, horizontalement et longitudinalement, par l’intermédiaire de deux supports tubulaires réglables, un avant et un arrière, sur lesquels il coulisse d’avant en arrière en fonction des mouvements des bras. C’est ce phénomène de coulissement qui permet d’obtenir, de chaque côté, l’interaction entre le bras de suspension avant et le bras de suspension arrière. Mais le fonctionnement des pots ne s’arrête pas là. En effet le débattement de leur coulissement est limité à l’avant et à l’arrière par un dispositif élastique afin d’obtenir un effet antigalop. Ce dernier est constitué tout d’abord par deux ressorts coniques à fil rectangulaire, un à l’avant et un à l’arrière. Puis, à partir de septembre 1955, ceux-ci sont remplacés par butées en caoutchouc, deux puis une à l’avant et une à l’arrière.
De décembre 1954 à mai 1955, Citroën monte sur ses 2 CV une nouvelle suspension, dite « à ressorts apparents », où les pots de suspension sont remplacés par deux ressorts à l’air libre travaillant à la traction et non plus à la compression. Ils sont les premiers à être équipés des butées antigalop en caoutchouc et eux aussi permettent d’obtenir la fameuse interaction. Bien que plus léger et plus économique à produire, ce dispositif ne donnera pas satisfaction. Citroën reviendra donc aux pots de suspension montés auparavant. Dès lors, le constructeur au deux chevrons n’aura de cesse de les améliorer, mais aussi de les adapter chaque fois que nécessaire aux performances de la 2 CV qui évolueront et augmenteront tout au long de sa carrière. Le tableau ci-joint en est la meilleure preuve et montre les évolutions et modifications que les pots de suspension de la 2 CV ont connues de 1949 à 1990.
![]()


* La 2 CV A conserve la suspension avec pots et ressorts antigalop jusque, très vraisemblablement, au mois de septembre 1955.
** Montage avec une entretoise métallique tubulaire de 26,85 x 33 x 80 mm sur le support avant en remplacement de la deuxième butée.
dm Indique une pièce déjà montée auparavant, à cet emplacement ou ailleurs.
Figurent ici en rouge les modifications intervenant au début de chaque période.
En bas de chaque colonne est indiqué le nombre de montages différents pour chaque pièce entre juillet 1949 et juillet 1990.

– Tout d’abord, il y a la batterie, élément essentiel du redémarrage. Elle doit être débranchée de la voiture, voire déposée et stocké dans un lieu sec et si possible chauffé. Ses niveaux d’électrolyte seront vérifiés et complétés le cas échéant, mais elle sera aussi rechargée au minimum au moins une fois pendant l’hivernage. Il est aussi possible d’utiliser pour cela un chargeur-mainteneur qui, outre le fait d’assurer sa bonne charge, simulera des cycles de fonctionnement avec charge et décharge assurant ainsi une puissance optimum lors du réveil.
Depuis sa création et sa première édition en 2019, la Coupe 602 sur Glace s’est imposée en à peine trois ans comme un événement incontournable dans le monde de la 2 CV. Dès 2020, et ce malgré l’épidémie de Covid en pleine expansion, elle avait en effet déjà le statut de classique internationale chez les amateurs du genre. Originale et conviviale, elle est aussi une des rares occasions pour les Deuchistes de se retrouver au cœur de l’hiver autour de leur passion commune. Il est vrai que les 2 CV, de plus en plus, ont tendance désormais à passer l’hiver au sec et au chaud en attendant le retour des beaux jours. Mais, quelques Deuchistes irréductibles, amateurs de sensations et de pilotage en conditions extrêmes, ont trouvé avec la Coupe 602 sur Glace une occasion de marier une fois par an leurs passions le temps d’un week-end.








Avec la nette amélioration de la situation sanitaire depuis le début de l’année, les divers événements accueillant du public ont repris leur rythme comme auparavant. Le calendrier des manifestations a retrouvé durant cette année petit à petit le dynamisme qui était le sien avant le premier confinement instauré en mars 2020. Le fameux salon lyonnais Epoqu’Auto fait partie de ces événements majeurs du monde du véhicule de collection, de dimension internationale, qui avait été obligé l’an dernier de reporter son édition. Cette année, son équipe organisatrice qui n’a jamais baissé les bras, a pu investir à nouveau les halls du parc Eurexpo Lyon. D’ailleurs, comme un pied de nez au sort, celle-ci a décidé d’organiser l’événement tel que prévu l’an dernier en conservant l’affiche et la quasi-totalité des thèmes retenus. Les 5, 6 et 7 novembre derniers, Epoqu’Auto 2021 a donc mis à l’honneur deux grands constructeurs automobiles en la personne de Simca et de Bentley en leur consacrant chacun une grande exposition. Ont aussi été mis en avant les Tricycles Cars d’avant-guerre, le constructeur lyonnais d’automobiles et de poids lourds Berliet, le constructeur irlandais de voitures de course Crosslé dans l’espace Autodiva ou encore les coupés quatre places Youngtimers.


pendant deux ans en tant que pensionnaire, de 1978 à 1980, suivre les cours de celle de Caen en Normandie. Ensuite, les élèves diplômés étant embauchés dans les diverses succursales Citroën dans toute la France, Jean-Claude se retrouve à la fameuse concession de la rue Mozart dans le XVIe arrondissement à Paris. Située non loin du quai de Javel, celle-ci travaille en lien avec le siège et a à ce titre une clientèle et une activité un peu particulières. Celle-ci assure entre autres l’entretien de nombreux taxis mais aussi de la flotte de l’ORTF voisine, des voitures de l’Elysée ou encore de GS Birotor et de SM toujours en circulation. C’est aussi dans cette concession que sont établis les barèmes de temps utilisés dans tout le réseau pour les facturations. Son équipe travaille par ailleurs avec Rémy Julienne. Elle prépare ainsi les fameuses 2 CV jaunes à mécanique d’Ami Super pour le film de James Bond Rien que pour vos yeux, ou encore la GSA avec le fameux tapis rouge pour la publicité intitulée Elle refait la route.





Les 15 équipages s’élancent en direction de Saint-Paul et Valmalle. Le cortège roule bon train et passe par La Boissière, Aniane, Saint Guilhem le Désert. Il fait déjà très chaud, mais la beauté de la balade vaut bien un petit effort ! Heureusement un joli coin pique-nique se dessine en bordure de l’Hérault tout prêt du pont de Saint Etienne d’Issensac . L’ombre est la bienvenue pour un repas dans la détente et la bonne humeur.








Le rendez-vous était donné samedi matin à une quinzaine de voitures, au programme : café, viennoiseries, remise des sacs d’accueil, pose des plaques rallye sur les autos et briefing sur le parcours de la matinée.



