Actus & Infos – Méhari club Cassis

Retrouvez toutes les dernières actus, infos techniques et nouveautés du 2CV Méhari Club Cassis
  • rss

La 2 CV, 75 ans de jeunesse !

2CV-MCC | 25 octobre 2023

Le 7 octobre dernier cela a fait 75 ans que la 2 Cv a été dévoilée en public à Paris au Grand palais lors du Salon de l’Auto. Depuis l’enfant terrible de l’automobile française n’a cessé, de la campagne à la ville, de sillonner routes et chemins à travers le monde et d’apporter tant de joies à ses propriétaires passionnés.

On le sait maintenant, la volonté de créer une toute petite voiture populaire existait déjà avant qu’André Citroën ne cède son entreprise à Michelin au début de l’année 1935. Sa volonté, était alors de « refaire le coup de la 5 CV » lancée en 1921. Mais il faut en fait attendre l’année 1936 pour que le projet TPV soit en effet confié au bureau d’études. Il s’agit alors d’une petite berline à quatre places, à roues avant motrices, à carrosserie monocoque en aluminium et à moteur bicylindre. Ce n’est qu’avec le décès de Pierre Michelin, alors président-administrateur délégué du Quai de Javel, le 30 décembre 1937 et son remplacement par Pierre Boulanger, jusqu’alors vice-président, que le projet prend réellement sa dimension de voiture polyvalente et tout chemin. La voiture qui n’a alors qu’un phare et une carrosserie essentiellement en aluminium doit être présentée au Salon de L’Auto de Paris en octobre 1939. Le modèle est ainsi homologué le 28 août de la même année sous la désignation 2 CV A et la production d’une première série de 250 exemplaires est lancée. Mais la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne le 3 septembre suivant vient tout remettre en cause. Malgré tout, cent exemplaires sont mis en circulation avant le 23 septembre 1940. Après la défaite, l’Occupation et ses restrictions au profit de l’Allemagne se mettent en place et il n’est plus question de 2 CV… Mais, convaincu que la paix reviendra un jour et qu’il faudra alors des automobiles à faible coût d’achat et d’entretien, Pierre Boulanger relance en cachette les études du projet TPV au début de l’année 1942. La voiture évolue. Elle abandonne l’aluminium et les alliages sophistiqués pour l’acier, et son moteur, sans que sa cylindrée de 375 cm3 ne soit augmentée, échange son refroidissement par eau contre un refroidissement par air et gagne au passage un cheval réel. Un second phare apparaît aussi ainsi qu’un démarreur électrique. Dévoilée par Pierre Boulanger en personne en présence du président de la République VIncent Auriol au Salon de Paris le 7 octobre 1948, elle ne débute sa carrière industrielle et commerciale que l’année suivante. Homologuée le 24 juin 1949, sa production, débute effectivement à l’usine de Levallois le 11 juillet 1949.

Dès lors, le formidable succès de la Petite Citroën s’impose de façon inexorable. Le premier modèle, la 2 CV A, est rapidement épaulé par une version camionnette, la 2 CV AU présentée au Salon 1950 et commercialisée en avril 1951. En septembre 1954 apparaissent la 2 CV AZ et la 2 CV AZU, une berline et une camionnette équipées d’un nouveau moteur bicylindre refroidi par air qui, avec une cylindrée augmentée de 50 cm3, passe de 375 cm3 et 9 ch à 425 cm3 et 12 ch. La 2 CV AZ se voit aussi dotée en série d’un embrayage centrifuge. Sa conduite étant plus facile et plus confortable grâce à ce nouveau dispositif semi-automatique, la Petite Citroën, est ainsi encore plus appréciée des conductrices et devient aussi une voiture on ne peut plus à l’aise dans les embouteillages de la circulation urbaine. La gamme s’enrichit ensuite avec la 2 CV AZL en novembre 1956, une version luxe de la 2 CV AZ, la 2 CV AZLP en septembre 1957, une 2 CV AZL avec une porte de malle en tôle, et la 2 CV 4 x 4 « Sahara » à deux moteurs en février 1961. La puissance du moteur de 425 cm3 évolue aussi. Au fil des ans, il passe successivement de 12 ch à 12,5 ch, 13,5 ch et 15 ch. En février 1963 celui-ci passe enfin à 18 ch et la 2 CV AZLP fait l’objet d’une nouvelle homologation sous le type 2 CV AZ série A ou 2 CV AZ-A. Le mois suivant, est dérivé de cette nouvelle 2 CV une version à finition améliorée inspirée de celle de l’Ami 6. Elle est dans un premier temps désignée 2 CV AM puis 2 CV AZAM. Ce modèle de haut de gamme connaît une évolution majeure dans sa finition pour devenir à partir d’avril 1967, la 2 CV AZAM Export, reconnaissable, entre autres, à ses élégants enjoliveurs de roue en plastique thermoformé à flanc blanc emprunté à l’Ami 6 Club. Le 28 août 1967, lorsqu’est lancé la Dyane, la gamme 2 CV est réduite à sa plus simple expression et ne subsiste plus au tarif que la 2 CV AZLP disponible avec l’embrayage centrifuge en option… Du côté des camionnettes, en avril 1963 est apparu une nouvelle version, la 2 CV AK 350, avec une partie fourgon plus longue de 20 cm que celle de la 2 CV AZU et reprenant la base mécanique de l’Ami 6 dont son moteur de 602 cm3 de 3 CV.

En février 1970, la gamme 2 CV qui fait de la résistance face à la Dyane, se voit totalement rajeunie. La 2 CV AZLP est remplacée par deux modèles, la 2 CV 4 et la 2 CV 6. Offrant un niveau de finition supérieur, elles reçoivent aussi chacune une nouvelle mécanique. La 2 CV 4 hérite du moteur de 435 cm3 et 26 ch apparu avec la Dyane 4 en mars 1968 et la 2 CV 6 le moteur de 602 cm3 et 32,8 ch de nouvelle génération à carburateur simple corps apparu sur la 2 CV AK 350 en mai 1968. Visuellement ces nouvelles 2 CV adoptent des feux arrière multifonction de type Ami 6 Break et des clignotants sur les ailes avant. Tout d’abord rectangulaires, ceux-ci deviennent ronds à partir d’avril 1970. Dans les mois qui suivent, les 2 CV camionnettes font elles aussi l’objet d’améliorations. La 2 CV AK 350 reçoit une caisse au fourgon surélevé et prend la désignation de 2 CV AKS 400 en juillet 1970, tandis que la 2 CV AZU 250, apparue en janvier 1972 et équipée du moteur de 435 cm3, remplace la 2 CV AZU à moteur de 425 cm3 dans la puissance avait été portée à 21 ch fin août 1967. A partir de septembre 1974, les 2 CV changent de visage. Leur face avant est modifiée par l’adoption de phares rectangulaires offrant un meilleur éclairage et d’une calandre en plastique moulé. Mais le premier choc pétrolier et la crise financière qui s’en suit imposent la sortie d’un nouveau modèle d’entrée de gamme bon marché, la 2 CV Spécial, qui ramène la 2 CV à ses origines. Rustique et dépouillée à l’instar de la 2 CV AZ des Années cinquante, celle-ci reçoit le moteur de la 2 CV 4, abandonne la troisième glace latérale apparue en septembre 1965 et n’est disponible que peinte en Jaune Cédrat. L’année suivante, en avril, est lancée la première série limitée 2 CV avec la fameuse 2 CV Spot orange et blanc. Du fait de son réel succès, elle aura une descendance nombreuse avec, en France, la 2 CV 6 Charleston (1980-1990), la 2 CV 007 (1981), la 2 CV France 3 (1983-1984), la 2 CV Dolly (1985-1986) et la 2 CV Cocorico (1986).

Entretemps, l’offre des 2 CV évolue. Les camionnettes sont remplacées par l’Acadiane en février 1978. En juillet suivant, la 2 CV 4 est retirée du tarif. Un an plus tard, en juillet 1979, la gamme se compose des 2 CV 6 Club et 2 CV 6 Spécial qui remplacent respectivement la 2 CV 6 et la 2 CV Spécial. Il n’y a plus de 2 CV à moteur de 435 cm3 au catalogue. Seules subsistent désormais des 2 CV à moteur de 3 CV… En 1987, première alerte sur l’avenir de la 2 CV, sa production en France, à l’usine de Levallois, cesse mais elle se poursuit au Portugal dans l’usine Citroën de Mangualde où elle avait repris depuis 1982. La même année, en juillet, la 2 CV 6 Club est à son tour supprimée. Il ne reste plus alors au catalogue que la 2 CV 6 Spécial et la 2 CV 6 Charleston… La gamme 2 CV reste ainsi en l’état jusqu’à la fin. Pour le dernier millésime, en juillet 1989, les 2 CV adoptent, nouvelles normes européennes obligent, une insonorisation renforcée du type de celle apparue sur les 2 CV exportées en Suisse à partir de septembre 1982. Puis vient ce fatidique 27 juillet 1990 où la dernière 2 CV, une 2 CV 6 Charleston Gris Nocturne et Gris Cormoran tombe de chaine à l’usine de Mangualde à 16 h 30. Derrière elle, il n’y a plus de que des AX…

La 2 CV tire donc sa révérence loin de sa terre natale après 5 114 969 exemplaires produits toutes versions confondues. Mais cet événement ne signe pas son arrêt de mort, loin de là ! Depuis maintenant 33 ans, sa popularité ne cesse de croître tant en France qu’en Europe et dans le monde entier. Et si aujourd’hui la 2 CV est bien vivante, c’est avant tout grâce à un milieu associatif étonnamment important et dynamique, mais aussi à une société comme la nôtre qui, consciente de sa dimension. Iconique et patrimoniale, permet à des milliers de passionnés d’entretenir, de réparer et de ressusciter leurs Petites Citroën. A l’aube de ce troisième millénaire, la plus populaire des voitures françaises peut envisager son avenir le plus sereinement qui soit, tant avec son moteur thermique historique que de façon écoresponsable avec notre kit Rétrofit R-fit de transformation électrique. Malgré ses 75 ans, la 2 CV est plus que jamais une voiture d’avenir qui ne cesse de rajeunir !

 

R-FIT et Renault, un pas de plus vers la mobilité électrique ! 

2CV-MCC | 25 octobre 2023

Après la mythique 4L, c’est un autre modèle tout aussi emblématique du constructeur au losange qui passe par les ateliers R-FIT : La R5.
Bénéficiant désormais d’un kit de conversion électrique homologué, la R5 intègre désormais le club restreint de la mobilité durable vintage ! 

R-FIT et Renault, un partenariat emblématique autour du rétrofit

Grâce au développement sans cesse grandissant de son activité de conversion à l’électrique de voiture thermique, R-FIT franchit une nouvelle étape dans ce domaine. Mettant une fois encore en avant une expérience et une expertise unique, nos ateliers travaillent depuis plusieurs mois à la mise au point d’un nouveau kit permettant de rétrofiter la mythique R5.

Tandis que le kit rétrofit pour la 4L a été dévoilé lors de la 47ème édition du salon Rétromobile en février dernier, celui pour la R5 a été lancé en exclusivité à l’occasion de l’emblématique Autobrocante de Lohéac au Manoir de l’Automobile. 

C’est lors de cette 29ème édition regroupant plus de 400 exposants, que nous avons une nouvelle fois marqué la surprise auprès de tous les amateurs et passionnés de véhicules anciens. 

Nous étions ainsi présents aux côtés de Renault, pour présenter la collection vivante, préservée, entretenue et maintenant rétrofitée de la marque au losange. 

Grâce à cet évènement incontournable, les visiteurs ont eu la possibilité d’admirer et d’essayer cette nouvelle gamme de véhicules rétrofités dont la 4L et la R5 font désormais parties. Il leur était également possible de commander le kit rétrofit pour la 4L et en avant-première le kit rétrofit pour la R5 dont l’homologation récente permet d’allier charme et mobilité durable. 

Commandez le kit parfait pour votre ancienne

Tout comme la 2CV6 et la 2CV AK400, les kits pour la 4L et la R5 sont disponibles à la commande directement sur notre site : 

R-FIT – Kit conversion électrique pour 4L (rfitvintage.com)
R-FIT – Kit conversion électrique pour Renault 5 (rfitvintage.com)

Si vous avez des questions ou pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter nos équipes, par téléphone au 04.42.01.97.13 ou par mail à contact@rfitvintage.com. 

 

EDEN « Sorbet », une collab rafraichissante 2CV Méhari Club Cassis X Tristan Auer

2CV-MCC | 25 octobre 2023

Du sur-mesure et de l’audace. Ce sont les maîtres-mots caractérisant la conception de cette magnifique Méhari 100% électrique, Eden « Sorbet ». Fruit d’une rencontre unique entre le 2CV Méhari Club Cassis et le très talentueux Tristan Auer, cette Eden est aussi gourmande pour les yeux, qu’une glace pour les papilles. Née de l’alliance parfaite entre authenticité, créativité et élégance, elle est une véritable bouffée d’air frais.

EDEN « Sorbet », une collaboration Made in France

Tout en conservant son design intemporel, cette Méhari se dote d’une motorisation électrique dans le but d’intégrer les enjeux contemporains de mobilité durable. Célébrant l’esprit de la Méhari d’origine et son plaisir de conduite unique, ce véhicule 100% personnalisable, est déclinable dans des centaines de combinaisons de couleurs et de matières.

Commandée par le célèbre Hôtel Martinez à Cannes pour le transport de ses clients, elle a été imaginée et réalisée en collaboration avec Tristan Auer, architecte d’intérieur incarnant luxe et élégance à la française dans le monde entier.

Multipliant les projets et les conceptions, ce passionné d’automobiles anciennes joue sur les émotions et les sensations notamment avec son projet « Car Tailoring ». Envisageant la voiture comme un espace unique, il imagine pour chaque habitacle, une narration et un style en parfaite adéquation avec la personnalité du propriétaire.

Forts de leur passion commune pour Citroën et leur amour du savoir-faire français, c’est tout naturellement que le 2CV Méhari Club Cassis et Tristan Auer se sont associés pour réaliser une Eden au design contemporain, raffiné, rafraîchissant et célébrant l’esprit French Riviera.

EDEN « Sorbet », un univers unique et sur-mesure

Faisant de cette EDEN « Sorbet » une véritable expérience, chaque élément et accessoire ont été conçus sur-mesure afin de créer un univers multisensoriel unique. Dans cet esprit, chacune des éditions limitées qui seront réalisées se verront attribuer une signature olfactive représentant l’esthétisme du véhicule.

Cette « luxury cabin », au parfum « fraise » se pare ainsi d’un fond de caisse rose satiné et d’une carrosserie au coloris blanc brillant attirant tous les regards. Sa bâche de toit se dote d’une découpe en forme de galons, rappelant le parasol et la sellerie qui a été réalisé à la main, en cordage tressé. Ce souci du détail se retrouve dans les tapis de sol en liège et une tapisserie au motif fleuri sur le tableau de bord et à l’intérieur des portes qui viennent donner plus de cachet à l’ensemble. Peaufinant l’esprit « givré » du véhicule, une glacière et une bouée de sauvetage en liège complètent à la perfection cette personnalisation.
Cerise sur le gâteau, un support pour cornet de glace est apposé sur le tableau de bord, faisant référence à son nom : Eden Sorbet

 

2CV Méhari Club Cassis X Gorille Cycles, une EDEN BAAK à l’image du gorille

2CV-MCC | 25 octobre 2023

Fort d’une première collaboration en 2021 avec l’entreprise BAAK, créateur français de motos et d’automobiles spécialiste du « backdating », le 2CV Méhari Club Cassis annonce cette année un nouveau partenariat avec Gorille Cycles ! Pour l’occasion, une nouvelle Méhari 100% électrique EDEN a été confectionnée à l’image des vélos à assistance électrique de la marque Gorille Cycles.

Nouveau partenariat, nouveau gorille

Créé par un ingénieur français aux influences californiennes, Gorille Cycles propose des vélos électriques atypiques, bien loin du design conventionnel actuel. Conçus pour être tout terrain, ils sont à l’image d’un Gorille n’ayant pas peur d’affronter les lieux les plus sauvages. Aussi à l’aise en ville, qu’à la plage ou en forêt, ces vélos allient qualité, confort et performance. Adaptables et modulables selon les envies, ils répondent à une clientèle de véritables passionnés mais aussi d’amateurs de l’écomobilité. En essayant de produire le plus éthique et local possible, l’entreprise confère encore plus de valeur ajoutée à ce moyen de transport si populaire. Le Cadet illustre parfaitement cette volonté : assemblé en France, doté d’une batterie française, sa selle et ses poignées sont personnalisables et réalisées par un artisan landais.

Partageant ainsi les mêmes valeurs que le 2CV Méhari Club Cassis, c’est tout naturellement que les deux entités se sont unies. Avec son projet EDEN, le Méhari Club conçoit des Méhari 100% électrique depuis 2016. L’entreprise s’oriente alors vers la mobilité durable avec pour objectif de donner une seconde jeunesse à un véhicule vieux de près de 55 ans. Reprenant les codes d’origine et le design emblématique d’antan, l’EDEN est fabriquée dans les ateliers Cassidains de l’entreprise. Alliant plaisir de conduite, look vintage et fabrication française, l’EDEN est en totale adéquation avec les valeurs prônées par Gorille Cycles.

Pour mettre à l’honneur cette collaboration, Méhari et vélo à assistance électrique s’harmonisent. Ainsi, une nouvelle EDEN Gorille voit le jour. Toute de noire vêtue, avec ses détails soignés et sa roue de secours sur le capot, elle a l’allure d’une aventurière. En tant que parfait homologue, le vélo électrique CADET se veut tout aussi robuste grâce à sa motorisation puissante et ses larges pneus. Ce couple au look tout aussi vintage que baroudeur se laissera facilement apprivoiser.

Venant ancrer ce partenariat, le somptueux vélo électrique CADET est à retrouver et à essayer dans notre Showroom à Cassis et l’EDEN Gorille est également à découvrir chez Gorille Cycles à Hossegor !

 

7ème Rencontre Nationale des Clubs 2CV

2CV-MCC | 25 octobre 2023

 

Méhari 4×4 en restauration dans les ateliers du 2CVMCC

2CV-MCC | 25 octobre 2023

 

Première édition de la Braderie du 2CVMCC

2CV-MCC | 25 octobre 2023

 

Prototype de la 2CV

2CV-MCC | 25 octobre 2023

 

GARAGE Milli AUTOMOBILE à PARAY-LE-MONIAL, plus d’un siècle de passion pour la marque aux deux chevrons

2CV-MCC | 24 octobre 2023

Cela fait 103 ans cette année que l’histoire de la famille de Jean-Claude Milli est passionnément attachée à celle de Citroën. Depuis trois générations leurs destins sont liés à travers les décennies. Aujourd’hui Milli Automobile a quitté son statut de réparateur agréé pour se consacrer uniquement, mais toujours avec la même passion, à la réparation et à la restauration des 2 CV et des Méhari.

C’est Louis Bouton, le Grand-Père maternel de Jean-Claude Milli, qui, le premier de sa famille se lance dans l’aventure Citroën. Alors que le constructeur aux deux chevrons a débuté sa production automobile en 1919, il décide dès 1920 de signer avec lui un contrat pour ouvrir une agence à Gueugnon en Saône-et-Loire. A cette époque, le premier réseau Citroën était en plein balbutiements et c’était le tout récent concessionnaire Ferret installé à Mâcon qui se chargeait de le développer localement. L’affaire prospérant, un mécanicien répondant au nom de Raymond Milli est embauché au garage Bouton. Là, il fait la connaissance de la fille de son patron, Paulette Milli, qui est alors en charge de tout le secrétariat de l’affaire familiale. Et vous devinez la suite… Les deux amoureux finissent par se marier puis, le moment venu, reprennent à leur compte l’agence Citroën. A partir de 1955, année de la sortie de la DS, Raymond Milli se spécialise dans l’hydraulique et accroît ainsi considérablement sa clientèle. Ayant toute compétence pour les entretenir, il vend aussi de très nombreuses DS et ID dans tout le département. Lorsque Louis Bouton décède en 1961, l’entreprise est en pleine expansion. Sa renommée est telle qu’en 1966, l’agence Citroën se voit attribuer le statut de concession. A cette époque, il a été décidé de transformer toutes les grosses agences en concessions. Elle le reste jusqu’en 2006, année du décès de Raymond Milli, pour redevenir une agence ou plutôt réparateur agréé puisqu’entre-temps, l’appellation a changé…

Jean-Claude Milli vient au monde en 1961. Et, bon sang ne saurait mentir, très vite, il montre une véritable passion pour l’automobile et la mécanique. Sa voie est toute tracée ! Il apprend évidemment le métier auprès de son père puis, Citroën ayant monté ses fameuses ETPC (Ecole technique privée Citroën) pour la formation des jeunes apprentis, il part pendant deux ans en tant que pensionnaire, de 1978 à 1980, suivre les cours de celle de Caen en Normandie. Ensuite, les élèves diplômés étant embauchés dans les diverses succursales Citroën dans toute la France, Jean-Claude se retrouve à la fameuse concession de la rue Mozart dans le XVIe arrondissement à Paris. Située non loin du quai de Javel, celle-ci travaille en lien avec le siège et a à ce titre une clientèle et une activité un peu particulières. Celle-ci assure entre autres l’entretien de nombreux taxis mais aussi de la flotte de l’ORTF voisine, des voitures de l’Elysée ou encore de GS Birotor et de SM toujours en circulation. C’est aussi dans cette concession que sont établis les barèmes de temps utilisés dans tout le réseau pour les facturations. Son équipe travaille par ailleurs avec Rémy Julienne. Elle prépare ainsi les fameuses 2 CV jaunes à mécanique d’Ami Super pour le film de James Bond Rien que pour vos yeux, ou encore la GSA avec le fameux tapis rouge pour la publicité intitulée Elle refait la route.

Jean-Claude part ensuite faire son service militaire à Dijon eu 602e RCR (régiment des circulations routières) où, pendant un an, la Méhari fait partie de son quotidien. Libéré, il se rapproche de chez lui et intègre la fameuse concession lyonnaise de la rue de Marseille construite de 1930 à 1932. Il y reste un an et se forme à la réception atelier. Il rejoint ensuite la concession familiale à Gueugnon pour succéder à son Père qui souhaite prendre sa retraite. Peu de temps après, Jean-Claude s’installe à Paray-Le-Monial, célèbre ville de pèlerinage située à 30 km de Gueugnon et qui, surtout, compte 10 000 habitants l’hiver mais en totalise plus de 40 000 l’été ! Devenu réparateur agréé en 2006, le garage de Jean-Claude Milli qui est Point Relais depuis une vingtaine d’années, a compté jusqu’à 27 salariés ! Mais, depuis avec l’approche de la retraite et les nouvelles dispositions mises en place par le groupe Stellantis, notre ami a volontairement et progressivement réduit son activité. Aujourd’hui, le garage Milli Automobile ne compte plus que trois personnes, un mécanicien, Jean-Claude et son épouse Marguerite. Avec beaucoup de plaisir et de passion, celui-ci se consacre désormais à la réparation et à la restauration de 2 CV et de Méhari. Il conserve ainsi son garage de 900 m2 avec son imposant hall d’exposition à charpente de bois lamellé-collé pouvant accueillir 15 voitures et qui fait aujourd’hui encore sa fierté. Grand collectionneur de la marque Citroën devant l’Eternel, Jean-Claude peut ainsi continuer à profiter pleinement de ses voitures mais aussi transmettre sa passion à ses deux petits-fils Auguste et Eugène.

Trois questions à Jean-Claude Milli

Interview expresse :

● Depuis combien de temps êtes-vous dans la 2 CV ?
– « Mon Grand-Père puis mon Père étant agents Citroën, vous pensez bien que j’ai toujours été dans la 2 CV. Depuis ma naissance en 1961, année de la sortie de l’Ami 6, elle ne m’a pas quitté. Je les ai toutes connues. Parmi mes jouets préférés, dans ma chambre, j’avais un volant en fer de 2 CV. J’ai joué avec pendant des heures ! J’étais toujours fourré au garage pour aller voir mon Père travailler. La mécanique automobile fait partie de ma vie depuis toujours. Je l’ai apprise en même temps que j’ai appris à écrire et à compter ! Et puis j’en ai vu passer au moins des centaines de 2 CV au garage. Entre celles que l’on vendait neuves ou d’occasion et celles qui venaient en réparation, il y avait de quoi faire. Avant ma naissance, ma Mère partait à Paris, à l’usine de Javel, pour aller chercher les 2 CV neuves que nous vendions. Elle faisait du stop jusqu’à Digoin où elle prenait le train de Paris. Elle partait après sa journée de travail et revenait par la route. Une fois, la capote s’est arrachée en plein orage. Elle est arrivée au garage, mais avec une 2 CV neuve complètement inondée ! »

● Quel est votre modèle préféré ?
– « Voilà une question à laquelle il est bien difficile de vous répondre ! Pour la 2 CV comme pour les Modèles Dérivés, j’aurais tendance à dire que tout est intéressant. Vous savez, toutes ces Citroën ont été développées à partir de la même base mécanique. Elles ont ainsi entre elles un lien de parenté extrêmement fort. Pour ma part, le collectionneur de Citroën que je suis, en possède bien sûr quelques-unes. J’y suis particulièrement attaché. J’ai par exemple une 2 CV 6 Charleston de 1990, une des dernières que j’ai vendues neuves à l’époque et que j’ai eu la chance de pouvoir racheter ensuite. J’ai aussi une rare 2 CV France 3, la fameuse 2 CV entièrement blanche avec ses grandes vagues bleues. J’ai aussi deux Méhari 4 x 4, une à voie large que j’ai entièrement restaurée récemment et une autre, normale, qui est actuellement en attente mais dont je compte bien m’occuper prochainement. Dans mes projets, j’ai aussi la restauration d’une 2 CV AZU de 1961, mon année de naissance. Elle est particulièrement saine même s’il y a un peu de tôlerie et je pense que je vais elle aussi la restaurer entièrement. Je vais le repeindre avec une publicité à l’ancienne aux couleurs de l’époque du Garage Milli. »

● Quel est votre meilleur souvenir de petite Citroën ?
– « Mon meilleur souvenir en petite Citroën n’est pas le plus récent. Cela remonte à l’époque où j’étais pensionnaire à l’ETPC de la concession de Caen. Je roulais alors en Dyane Rouge Géranium. En un week-end, lorsque je rentrais chez moi à Gueugnon, je faisais quand même un peu plus de 1 200 km avec elle. Autant vous dire que je ne la ménageais pas et que l’accélérateur était tout le temps à fond. Je savais bien qu’à ce rythme, elle risquait un jour de me faire faux bond sur la route. J’avais donc tout prévu et j’emportais toujours avec moi mon outillage et quelques pièces neuves au cas où. Et un jour est arrivé ce qui devait arriver. Le moteur a serré ! Je me suis donc retroussé les manches et, sur le bord de la route, j’ai sorti mes outils et j’ai déposé les deux culasses pour remplacer chemises et pistons. Et je suis reparti comme si de rien n’était ! Heureusement la Dyane n’était pas trop vieille et j’ai pu démonter sans trop de difficultés les ailes avant. Je devais avoir à l’époque seulement 18 ou 19 ans, mais c’était le genre d’opération que je connaissais sur le bout des doigts et qui ne me faisait vraiment pas peur du tout ! »

Garage Milli Automobile
ZA Le Champ Bossu
71600 Paray-Le-Monial
Tél. : 03 85 88 88 21

 

Navigation

  • Actualités
  • Photos Club
  • Point-Relais du Mois

Rechercher


Boutique Boutique Boutique Boutique
  • Retrouvez nous sur Twitter
  • Retrouvez nous sur Facebook
  • Retrouvez toutes nos occasions sur occasions.2cvclub.com
© Méhari Club Cassis