l’evolution des feux des 2 CV de 1949 à 1990, et nos solutions d’amelioration a éclairage Led
2CV-MCC | 18 janvier 2023Depuis la première 2 CV A de 1949 à la dernière 2 CV 6 produite en 1990, les feux des Petites Citroën connaissent de nombreuses évolutions bien souvent imposées par les dispositions du Code de La Route. Bien sûr, le souci conjoint des autorités législatives et de Citroën a toujours été de proposer, aux automobilistes en général et aux propriétaires de 2 CV en particulier, une sécurité toujours améliorée. Cependant, aujourd’hui, grâce aux ampoules Led, il est très facilement possible d’optimiser sérieusement l’efficacité de ces éclairages d’époque.
Lorsque la 2 CV est dévoilée au Salon de Paris le 7 octobre 1948, les trois voitures exposées possèdent une signalisation qui est alors composée, à l’avant, de deux phares mais aussi de deux petites lanternes en plastique sur les ailes éclairant blanc vers l’avant et rouge vers l’arrière. Sur la face arrière l’on trouve une seule et unique lanterne rouge située au centre de la plaque d’immatriculation, décalée sur la gauche, et assurant aussi l’éclairage de cette dernière. Il n’est alors question ni de catadioptre, ni de feux de stop, ni de seconde lanterne et ni de feux clignotants, le Code de La Route n’imposant alors aucun d’eux.
Juillet 1949
Cependant, lorsque la 2 CV A à moteur de 375 cm3 entre en production à l’usine de Levallois au mois de juillet 1949, celle-ci est désormais dotée d’un catadioptre. En effet, depuis le 1er juillet, le ministère des Transports exige que toutes les voitures neuves soient équipées d’au moins un catadioptre positionné verticalement à l’arrière gauche. Fixé par deux vis sur une petite patte en tôle soudée à même la carrosserie, celui-ci est alors rectangulaire avec un entourage peint en noir. Simultanément, les lanternes avant positionnées sur les ailes sont supprimées, et leur fonction est maintenant incluse dans les phares qui reçoivent pour cela un nouveau porte-ampoules, avec ampoule navette de lanterne de 4 Watts, et un petit cimier rouge.
Novembre 1949
Le catadioptre rectangulaire à entourage peint en noir est remplacé par un catadioptre rond à entourage en aluminium non peint.
Octobre 1950
Présentation de la 2 CV AU au Salon de Paris. Cette 2 CV Camionnette reçoit une signalisation reprenant les mêmes éléments que la 2 CV A avec une lanterne rouge au centre de la plaque d’immatriculation positionnée au-dessus des portes arrière et un catadioptre rond à entourage en aluminium non peint fixé en bas du panneau arrière gauche. Sa production démarre en février 1951.
Septembre 1954
Lancement de la 2 CV AZ et de la 2 CV AZU équipées d’un nouveau moteur de 425 cm3. Ces deux modèles reçoivent aussi une signalisation plus complète anticipant de quelques mois les nouvelles dispositions du Code de La Route prévues pour entrer en vigueur le 1er janvier 1955. Cette signalisation s’enrichit de deux feux clignotants faisant aussi feux de position, de deux lanternes rouge, d’un feu de stop et d’un second catadioptre. Sur la 2 CV AZ et la 2 CV AZU, l’on trouve ainsi deux feux clignotants latéraux de marque Labinal dont le cabochon rouge possède un œil non teinté permettant d’éclairer blanc vers l’avant. Sur la 2 CV AZ, la lanterne éclaire-plaque est conservée en l’état, mais la patte soudée et son catadioptre sont supprimés et remplacés par deux feux de marque Pécazaux fixés à la carrosserie par une platine métallique. Leur cabochon, de modèle unique, reçoit un catadioptre en verre mais seul le feu de gauche assure aussi la fonction de feu de stop. Cependant, comme le feu de droite est identique, il suffit de lui rajouter une ampoule de 15 Watts et de le relier au feu gauche avec un mètre de fil électrique pour disposer d’un second feu de stop. Nombreux seront les propriétaires de 2 CV à effectuer cette modification au cours des Années cinquante et soixante. En effet, hormis la 2 CV AZAM produite de mars 1963 à août 1967, toutes les 2 CV Berlines produites avant février 1970 ne seront toujours équipées que d’un seul feu de stop à l’arrière gauche conformément au Code de La Route…
En ce qui concerne la 2 CV AZU, la plaque d’immatriculation est désormais centrée sur la carrosserie et non plus décalée sur la gauche. Elle est encadrée par deux lanternes éclaire-plaque, un second catadioptre est fixé en bas à droite et le feu de stop de marque Axo est fixé au centre du médaillon bas du panneau latéral arrière gauche. Enfin, conformément aux prescriptions du Code de La Route pour les véhicules utilitaires, son cabochon en plastique n’est pas rouge mais orange.
En ce qui concerne la 2 CV A et la 2 CV AU, ces montages propres aux 2 CV AZ et 2 CV AZU apportent quelques petites modifications. La 2 CV A qui reçoit la même face arrière avec perçages pour les feux et leur faisceau que la 2 CV AZ à partir de septembre, reçoit désormais deux catadioptres sur des pattes vissées aux mêmes emplacements que les feux et non plus un seul sur une patte soudée. Les deux trous destinés au passage du faisceau reçoivent quant à eux les mêmes obturateurs en caoutchouc utilisés pour les trous de réglage de la banquette avant. La 2 CV AU conserve la même disposition de signalisation qu’auparavant à la seule différence qu’un second catadioptre est ajouté du côté droit.
Janvier 1955
Conformément aux prescriptions du Code de La Route, à partir du 1er janvier, la 2 CV A perd ses deux catadioptres et reçoit la même signalisation que la 2 CV AZ comprenant deux feux clignotants Labinal latéraux faisant aussi feux de position, et deux lanternes rouge avec catadioptre de marque Pécazaux montés sur platine dont seul celui de gauche assure aussi la fonction de feu de stop. Quant à la 2 CV AU, elle est tout bonnement supprimée du catalogue et remplacée par la 2 CV AZU. Dès lors, cette dernière reçoit une nouvelle signalisation comprenant une seule lanterne éclaire-plaque, située désormais au centre de la plaque d’immatriculation ainsi que deux lanternes rouge du même type et de même marque que le feu de stop orange monté depuis septembre 1954. Mais avec leur cabochon rouge est ici de type non éblouissant.
Janvier 1956
Sur les 2 CV A et les 2 CV AZ, les feux Pécazaux sont indifféremment remplacés par des feux Pécazaux de nouvelle génération et des feux de marque Seima qui ont la particularité d’être assez ressemblants. Les nouveaux cabochons possèdent sur leur partie supérieure une crête centrale, mais celle-ci est plus proéminente sur les cabochons Seima que sur les cabochons Pécazaux. Cela leur vaut l’appellation de « Seima grande crête ». Cependant, ni leurs platines de fixation, ni leur porte-ampoules, ni leurs cabochons ne sont interchangeables…
Janvier 1957
Nouveau changement pour les feux arrière des 2 CV A, 2 CV AZ et 2 CV AZL apparue entre-temps au mois de novembre 1956. Tout d’abord, Pécazaux est remplacé par Axo. Ensuite, apparaissent de nouveaux feux de type standardisés de marque Seima et Axo qui sont montés indifféremment. Cependant, leurs cabochons, paradoxalement, reprennent la forme du cabochon du feu Pécazaux apparu en janvier 1956 et qui vient d’être supprimé. Platines, porte-ampoules et cabochons, malgré quelques petites différences de forme sont enfin interchangeables permettant aux agents et concessionnaires de ne plus s’arracher les cheveux en cas de remplacement.
Septembre 1957
En septembre 1957, un nouveau modèle vient compléter la gamme des 2 CV Berlines par le haut. Il s’agit de la 2 CV AZLP qui, comme sa désignation l’indique, est une 2 CV AZL équipée d’une porte de malle en tôle et non plus d’une capote longue. Sa sortie coïncide avec l’adoption sur toutes les 2 CV Berlines d’une nouvelle face arrière possédant deux médaillons emboutis en creux et non plus trois médaillons emboutis en relief. Ces deux médaillons sont aussi maintenant positionnés au centre de la face arrière et sont séparés par un nouveau feu qui n’assure plus que la fonction d’éclaire-plaque. Le modèle précédent, monté depuis la mise en production de la 2 CV en juillet 1949 faisait aussi fonction de lanterne rouge. Comme les feux arrière montés depuis janvier 1957 dont il reprend la forme d’ensemble en réduction, cet éclaire-plaque opaque, dont le cabochon est gris avec deux fenêtres latérales transparentes, est de marque Seima ou Axo. Les deux marques sont là aussi montées indifféremment.
Juillet 1958
La 2 CV AZU qui conservait jusque-là la lanterne éclaire-plaque apparue en juillet 1949 à cabochon rouge transparent reçoit un nouveau cabochon opaque en plastique gris, toujours en forme de demi-lune. A l’instar de celui monté sur les 2 CV Berlines depuis le mois de septembre 1957, celui-ci n’assure plus désormais que la fonction d’éclaire-plaque.
Novembre 1961
La 2 CV AZU voit son éclairage arrière, apparu en janvier 1955, rationalisé et adopte pour l’occasion de nouveaux feux de marque Seima en remplacement des feux Axo. Ces nouveaux feux sont au nombre de deux, de couleur rouge, et non plus au nombre de trois. Le feu de stop orange est en effet supprimé. A l’instar du montage des 2 CV Berlines apparu en septembre 1954 avec la 2 CV AZ, sa fonction est assurée désormais par le feu arrière gauche qui est pour cela équipé d’une ampoule 18/45 Watts à deux filaments. Les cabochons, montés sans entourage métallique, sont aussi d’un diamètre plus important que ceux précédemment adoptés.
Janvier 1962
La 2 CV AZU est désormais indifféremment équipée de feux de marque Seima ou Axo. Les nouveaux feux Axo sont du même type, sans entourage métallique, que les feux Seima.
Mars 1963
Sortie de la nouvelle 2 CV AZAM dont la finition est inspirée de celle de l’Ami 6. Ce modèle haut de gamme est équipé de deux feux de stop alors que la 2 CV AZL, la 2 CV AZLP, la 2 CV 4 x 4 « Sahara » et la 2 CV AZU n’en possèdent toujours qu’un seul…
Avril 1963
Les clignotants Labinal apparus en septembre 1954 sur la 2 CV AZ et sur la 2 CV AZU sont remplacés par un nouveau modèle se montant désormais indifféremment à droite et à gauche. De marque Seima, celui-ci reçoit un cabochon bien plus imposant. De couleur rouge, il possède lui aussi un œil non teinté permettant un éclairage blanc vers l’avant. Aussi, celui-ci assure comme précédemment la fonction de feu de position mais il n’utilise pour cela plus qu’une seule ampoule de 18/4 Watts à deux filaments identique à celle montée dans le feu arrière gauche de la 2 CV AZU depuis novembre 1961.
Sortie de la 2 CV AK 350. Comme la 2 CV AZU, celle-ci ne reçoit qu’un seul feu de stop à l’arrière gauche et est indifféremment équipée de feux arrière de marque Seima ou Axo.
Mars 1964
Sur la 2 CV AZL, la 2 CV AZLP et la 2 CV AZAM, l’éclaire-plaque est supprimé et la plaque arrière est désormais d’un seul tenant. Cette nouvelle configuration entraîne l’adoption de nouveaux feux puisque ceux-ci assurent désormais aussi la fonction d’éclaire-plaque. Tout d’abord, ceux-ci sont maintenant légèrement rapprochés l’un de l’autre. Ensuite, ils reçoivent chacun une fenêtre non teintée orientée vers la plaque afin d’assurer son éclairage. Cette modification a pour effet de créer désormais un feu droit et un feu gauche alors qu’auparavant, il n’y avait qu’un seul modèle qui se montait indifféremment à droite ou à gauche. Enfin, tant pour les feux Seima que pour les feux Axo, le porte-ampoules est modifié afin d’offrir le meilleur éclairage possible de la plaque d’immatriculation. En effet l’ampoule de lanterne de type navette de 4 Watts qui était jusque-là disposée horizontalement, est maintenant verticale.
Juin 1965
Sur toutes les 2 CV, la fonction de feu de position n’est plus assurée par les clignotants. Désormais, ce sont les lanternes des phares et des feux arrière qui sont commandées par l’interrupteur à trois positions du tableau de bord. Le porte-ampoules des clignotants est modifié pour recevoir une lampe de 15 Watts en lieu et place de la lampe de 18/4 Watts à deux filaments montée précédemment.
Janvier 1967
Les catadioptres des feux arrière des 2 CV Berlines qui étaient en verre depuis septembre 1954 sont désormais en plastique. D’une capacité réfléchissante bien supérieure, ils apportent une réelle amélioration en matière de sécurité passive. Ils permettent aussi une meilleure diffusion du faisceau lumineux émis par les ampoules, tout particulièrement celles des lanternes placées juste derrière.
Octobre 1968
Sur la 2 CV AZLP, sur la 2 CV AZU et sur la 2 CV AK 350, les cabochons des clignotants Seima rouge avec œil non teinté vers l’avant sont remplacés par des cabochons de même forme et de même marque entièrement orange.
Septembre 1969
La 2 CV AZU et la 2 CV AK 350 reçoivent désormais deux feux de stop. Le feu arrière droit est maintenant du même type que le feu arrière gauche et reçoit lui aussi une ampoule de 18/4 Watts à deux filaments. La 2 CV AZLP conserve quant à elle toujours son unique feu de stop à l’arrière gauche…
Février 1970
La 2 CV AZLP est remplacée par la 2 CV 4 et la 2 CV 6. Ces deux nouveaux modèles reçoivent une signalisation modifiée. Les clignotants latéraux Seima sont supprimés. L’on trouve maintenant des clignotants rectangulaires de type 2 CV AZAM Export de marque AEB (Appareils Electriques Belges), mais à cabochon orange, dans les ailes avant et, à l’arrière, des feux multifonctions. L’adoption de ces nouveaux feux de marque Seima, faisant lanterne, éclaire-plaque, feu de stop à droite et à gauche, catadioptre et clignotant, impose la modification de la face arrière où la plaque d’immatriculation est désormais verticale. Ces feux sont une adaptation des feux apparus en octobre 1967 sur l’Ami 6 Break et ensuite adoptés par l’Ami 6 Berline en janvier 1968. Ils en reprennent les cabochons avec jonc d’entourage en aluminium poli et les porte-ampoules. Mais, comme ils sont montés sur une semelle d’épaisseur en plastique de couleur Gris Rosé afin d’optimiser l’éclairage de la plaque d’immatriculation arrière, les filetages de fixation des porte-ampoules sont rallongés d’autant.
Avril 1970
Les clignotants avant rectangulaires de couleur orange de marque AEB sont remplacés par des clignotants ronds de couleur orange de marque Axo. Afin d’être positionnés verticalement et dans un plan perpendiculaire à l’axe de circulation de la voiture, ceux-ci sont désormais fixés sur une platine spécifique en plastique Gris Rosé.
Juillet 1970
La 2 CV AK 350 est remplacée par la 2 CV AKS 400. Outre sa caisse surélevée dans sa partie arrière, elle se distingue entre autres de sa devancière par la suppression des clignotants latéraux. Ceux-ci sont maintenant positionnés dans les ailes avant comme les 2 CV 4, 2 CV 6 et sur la face arrière. Identiques aux clignotants avant, les nouveaux clignotants arrière sont de marque Axo. Les lanternes arrière sont toujours indifféremment de marque Axo ou de marque Seima.
Mai 1971
Sur les 2 CV AZU et 2 CV AKS 400, les catadioptres ronds avec optique en verre sont remplacés par des nouveaux catadioptres toujours ronds mais dont l’optique est désormais en plastique.
Janvier 1972
Suppression des clignotants latéraux sur la nouvelle 2 CV AZU 250 à moteur de 435 cm3 qui remplace la 2 CV AZU à moteur de 425 cm3. Ceux-ci sont maintenant positionnés dans les ailes avant comme les 2 CV 4, 2 CV 6 et 2 CV AKS 400 et sur la face arrière comme la 2 CV AKS 400. Il s’agit là encore de clignotants de marque Axo. Les lanternes arrière sont aussi toujours indifféremment de marque Axo ou de marque Seima.
Juillet 1972
Le jonc d’entourage en aluminium poli des cabochons est supprimé sur les feux arrière des 2 CV 4 et 2 CV 6. Cela a pour effet de donner un aspect désormais moins « habillé » à la face arrière.
Mai 1973
Sur la 2 CV AZU 250 et la 2 CV AKS 400, l’éclaireur de plaque gris de type demi-lune, monté depuis juillet 1958 en remplacement de l’éclaireur de plaque rouge de même type, est à son tour remplacé par l’éclaireur de plaque Axo apparu avec la 2 CV AZLP en septembre 1957. Il avait alors été monté sur les tous les modèles de 2 CV Berlines puis supprimé en mars 1964. Il reçoit ici un support en tôle modifié en conséquence.
Juin 1978
Comme à l’époque des feux Pécazaux et Seima puis Seima et Axo entre janvier 1956 et février 1970, Citroën fait appel à un second fournisseur pour les feux arrière des 2 CV Berlines. Cette fois-ci, c’est une entreprise italienne du nom d’Altissimo qui est retenue. Les feux qu’elle fournit sont parfaitement identiques à ceux produits par Seima et sont parfaitement interchangeables. Cependant, leurs éléments ne le sont pas… Il est en effet impossible d’intervertir les cabochons Seima et Altissimo ainsi que leur joint d’étanchéité respectif. Les feux produits par Altissimo, contrairement à ceux produits par Seima, ne comportent pas de semelle d’épaisseur indépendante. Ici, celle-ci forme une seule et même pièce avec le porte-ampoules. Celle-ci est bien sûr aussi de couleur Gris Rosé.
Octobre 1980
La sortie en série limitée à 8 000 exemplaires dont 3 000 pour la France, de la 2 CV 6 Charleston marque l’apparition de platine de clignotants avant et de platines de feux arrière spécifiques couleur noir et non plus Gris Rosé. Comme les autres 2 CV Berlines, les 2 CV 6 Charleston sont indifféremment équipées de feux arrière de marque Seima ou de marque Altissimo.
Juillet 1984
Les platines de clignotants avant et de feux arrière de couleur noir apparues en octobre 1980 avec la 2 CV 6 Charleston sont montées sur la 2 CV 6 Spécial et sur la 2 CV 6 Club en remplacement des platines de couleur Gris Rosé.
Septembre 1987
Conformément aux nouvelles prescriptions du Code de La Route, la 2 CV 6 Spécial et la 2 CV 6 Charleston reçoivent un feu de brouillard arrière rectangulaire de marque Seima positionné sous le pare-chocs au niveau de la patte de fixation gauche. Ce feu est monté depuis le mois de juillet 1976 sur les 2 CV Berlines de type marché belge. Il ne fonctionne que lorsque les codes sont allumés. Un voyant lumineux spécifique de couleur orange est simultanément rajouté au tableau de bord.
L’optimisation de l’éclairage grâce à nos solutions Led
Aujourd’hui quel que soit le modèle de 2 CV que l’on possède, il est facilement possible d’optimiser son éclairage, tant en six volts qu’en douze volts, grâce aux ampoules Led proposées aujourd’hui via notre catalogue et notre site Internet www.mehariclub.com. Celles-ci présentent en effet de nombreux avantages.
L’éclairage Led est offre avant tout un rendement lumineux largement supérieur à celui des ampoules classiques à incandescence. Ensuite, ce rendement est aussi obtenu avec une consommation d’énergie particulièrement réduite. En effet, pour un éclairage avec des ampoules à incandescence, pour un Watt consommé on aura 100 milliwatts qui seront utilisés pour produire de la lumière et les 900 milliwatts restants produiront de la chaleur. Dans le cadre d’un éclairage Led, toujours pour un Watt consommé, la proportion est globalement inversée, c’est-à-dire que 900 milliwatts produiront de la lumière et seulement 100 milliwatts produiront de la chaleur. Aujourd’hui, avec une ampoule Led de 5 Watts, l’on obtient la même efficacité lumineuse qu’avec une ampoule à incandescence de 60 Watts !
Permettant de bien voir, mais aussi d’être bien vu (clignotants, lanternes, feux arrière), en apportant un gain élevé en matière de sécurité, les ampoules Led permettent également de réduire considérablement la sollicitation de tous les organes électriques des voitures grâce à leur consommation particulièrement basse. Cela est vrai pour le douze volts mais encore plus pour le six volts ! La batterie, la dynamo ou l’alternateur, mais aussi le comodo ou tout simplement le faisceau et toute sa connectique ne sont plus sollicités comme avant. Pour ces deux derniers, cela se traduit par un échauffement désormais quasi nul. Les cabochons des feux arrière et les optiques restent aussi à température ambiante et ne subissent plus les effets de la chaleur.
Enfin, le gain d’énergie obtenu engendre une consommation moindre d’électricité, donc une production électrique réduite par l’alternateur ou la dynamo. Et ces derniers étant entraînés par le moteur, l’on obtient finalement, dans une certaine mesure, une réduction de la consommation… Moins une voiture consomme de Watts, moins elle doit en produire et moins elle consomme donc de carburant !
En conclusion, avec des ampoules Led, l’on améliore le rendement, puisque l’on multiplie par trois à quatre la quantité de lumière émise, et l’on divise par deux ou trois la quantité d’énergie consommée.