Raid 2cv au Maroc
2CV-MCC | 29 septembre 2022
On ne peut pas vraiment dire que l’automobile ou la mécanique soit une tradition dans la famille de Thierry Delacour. Son grand père a d’abord travaillé dans une scierie avant de s’installer éleveur bovin dans les environs de Portbail dans la Manche. Tandis que son père, il était peintre en bâtiment. Mais c’est malgré tout grâce à ce dernier que la passion de la 2 CV lui est venue.
Depuis sa tendre enfance, Thierry Delacour a en effet toujours été bercé dans la 2 CV familiale et en garde encore aujourd’hui de nombreux souvenirs. Sa grand-mère maternelle, était elle aussi une inconditionnelle de la petite Citroën. Elle a eu plusieurs 2 CV et a ainsi participé à faire naître sa vocation. Lorsqu’il avait une dizaine d’années, Thierry était devenu ami avec un certain Emile Lerévérend qui était le chauffeur de son car scolaire. Ils parlaient souvent ensemble de mécanique. C’est en fait lui qui a tout déclenché. Le père de Thierry avait acheté d’occasion une 2 CV de 1962 au cours des Années soixante-dix qu’il avait ensuite cédée à sa mère. Celle-ci ne l’utilisant plus, il l’avait ensuite récupérée pour tirer son bateau, mais il en avait découpé tout l’arrière afin d’avoir une meilleure visibilité lors des manœuvres. A l’époque, elle ne servait à nouveau plus et restait stationnée sous un pommier… Thierry en parle un jour à Emile qui, lui-même roulait en 2 CV Camionnette. Celui-ci se propose alors de l’aider à la redémarrer. Il est ainsi venu un samedi avec tout ce qu’il fallait pour la remettre en route. Ils ont ensuite révisé petit à petit toute la mécanique si bien que, vers l’âge de 12-13 ans, notre ami a commencé à goûter aux joies de la conduite en 2 CV. Bien sûr, il n’était surtout pas question de prendre la route. Thierry ne roulait que dans les champs et les petits chemins de campagne des environs de la ferme de sa grand-mère. Suivant sa passion, Thierry fait alors un CAP-BEP de mécanique automobile en deux ans au lycée Jules Verne de Mondeville dans le Calvados près de Caen. En parallèle, pendant un an, il suit une formation de diéséliste. Il revient ensuite dans la Manche où, en 1993, il obtient un baccalauréat professionnel après deux ans de cours au lycée Julliot de La Morandière à Granville. Une fois son diplôme obtenu, il effectue dix mois de service militaire dans le Train à Paris, porte de La Chapelle. Il travaille alors à l’atelier véhicules légers mais n’intervient essentiellement que sur des Peugeot P 4. Les Méhari ne sont alors plus en service et les seules qu’il a croisées étaient à la casse au camp de Satory près de Versailles…
Une fois démobilisé, Thierry part travailler à Paris chez Peugeot en tant que mécanicien automobile à la filiale Mercier du boulevard de la Bastille. Puis, il part dans le 19e, toujours chez Peugeot, où il devient réceptionnaire atelier. Entretemps, Mercier est racheté par Botzaris. Il rejoint ensuite Peugeot Botzaris près de la gare de l’Est où il devient chef de réception. Mais il a le mal du pays. Sa Normandie lui manque et, fin décembre 2001, il part travailler chez Volvo à Cherbourg. Notre ami garde cependant un excellent souvenir de son passage chez la marque au Lion. Il y a côtoyé des mécaniciens hors pair, excellents professionnels, et a acquis avec eux une très bonne expérience. Il reste chez Volvo deux ans jusqu’à ce qu’il décide de se mettre à son compte et de revenir définitivement à Portbail. C’est ainsi qu’avec son épouse Florence ils décident de racheter l’agence Citroën locale dont le propriétaire part en retraite. Le 1er janvier 2004, Thierry entre officiellement dans le réseau Citroën et, peu de temps après, devient aussi Point-Relais 2CV-MCC. Son garage, qu’il loue, est situé dans le bourg et occupe une surface de 600 m2. C’est un garage à l’ancienne qui a alors près de 60 ans d’existence.
A la fin de l’année 2006, Thierry saute le pas et achète un bâtiment situé dans la zone artisanale. Le voilà à son compte et désormais chez lui ! Ses nouveaux locaux offrent 800 m2 couverts sur un terrain d’une surface totale de 2 900 m2. C’est aussi à cette époque que son activité se développe autour des véhicules anciens. Depuis 2004, il avait le projet de se consacrer aux voitures de collection en faisant d’abord de l’entretien puis ensuite de la véritable restauration. Petit à petit, il se construit une clientèle conséquente mais aussi une réputation grâce au bouche-à-oreille. Si aujourd’hui il fait surtout de la 2CV, il travaille aussi sur d’autres Citroën comme la Traction, la DS, la SM, la CX et la XM, il ne se limite pas pour autant à la marque Citroën. Il a ainsi par exemple entièrement reconstruit une Alfa Romeo coupé Bertone. Dans son atelier l’on trouve aujourd’hui des Simca, des Jaguar ainsi que des Peugeot en entretien avec des 504 et un peu de 205.
Aujourd’hui, le Garage Delacour Automobiles emploie un mécanicien en la personne de Fabien Lafineur, Thierry et son épouse Florence et travaille avec Olivier Dumont, un agent commercial indépendant. Mais le tableau n’est pas complet, car l’équipe comprend aussi Margaux Delacour, la fille de Thierry et Florence. Celle-ci vient d’avoir 21 ans. Elle a toujours grandi au garage et est passionnée d’automobiles comme son père. Après avoir fini ses études, elle s’est dirigée vers une carrière commerciale, mais elle s’est rapidement rendu compte que cela ne lui convenait vraiment pas. Elle est donc venue travailler au garage et a décidé de se mettre à la carrosserie. Elle a alors fait une formation en carrosserie de deux ans et une formation en peinture d’un an. En septembre, cela fera cinq ans qu’elle travaille au garage en tant que carrossier-peintre.
Thierry qui a quitté le réseau Citroën à la fin de l’année 2021, aimerait maintenant se consacrer de plus en plus aux voitures anciennes mais tout en conservant les voitures modernes afin de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier. Actuellement, la voiture de collection représente tout de même plus de la moitié de son activité. Son but est de donner dorénavant le plus de place possible à sa passion afin d’exercer sa profession tout en se faisant plaisir au quotidien.
Trois questions à Thierry Delacour
Interview expresse :
● Qu’est-ce qui vous plaît avant tout dans la 2 CV et dans la Méhari ?
– « Ce qui me plaît avant tout c’est la simplicité et la liberté qui caractérisent vraiment ces deux modèles. Aujourd’hui, on n’a plus çà avec les autres voitures. C’est impossible ! Elles sont devenues trop sophistiquées. La 2 CV et la Méhari sont issues d’une époque où l’on pouvait faire des voitures à très forte personnalité, rustiques et pleines de qualités. Mais attention, simplicité ne veut pas dire que ce soit des voitures simples. Les solutions techniques originales qu’elles utilisent sont très évoluées. C’est d’ailleurs pour cela qu’entre bricoler et bien refaire une 2 CV il y a un océan. Nous, au garage, on voit passer beaucoup de voitures mal refaites. Il ne suffit pas de remonter des pièces neuves pour avoir une bonne voiture. Il faut savoir les régler et faire en sorte qu’elles fonctionnent parfaitement pour obtenir au final une voiture qui offre le comportement pour lequel elle a été conçue. Mais oui, sinon, la 2 CV et la Méhari offrent une simplicité d’usage étonnante. Ça se décapote en un rien de temps. Ça démarre et on part se promener. Et puis il y a de l’astuce et du génie avec des solutions comme l’embrayage centrifuge, la suspension à interaction à grand débattement, le volet d’aération et le chauffage à air chaud. Rien ne tombe en panne et on passe partout. Ce sont les reines des petits chemins. Avec elles c’est le bonheur. J’ai récemment repris une 2 CV Camionnette. Avec on va se promener le dimanche et on est heureux. Moi, ça me va très bien ! »
● Quel est votre modèle préféré ?
« Je préfère avant tout les 2 CV des Années cinquante avec le vieux capot nervuré. Et si en plus il y a une capote longue, c’est vraiment le summum. Personnellement, je n’ai jamais roulé avec les toutes premières 2 CV à moteur 375 de cm3. En revanche, je connais bien les 2 CV à moteur de 425 cm3. J’ai une de ces premières 2 CV à remettre en état. Elle date d’octobre 1950. Malheureusement, elle n’a plus son moteur d’origine. Il faut que je lui en retrouve un. Elle était gris métallisé. Sinon elle est complète avec ses quatre portières mécanosoudées et son capot à grosses soudures et double compas. Mon objectif est de la restaurer comme lors de sa sortie d’usine. Sinon, parmi mes projets, j’ai aussi une Méhari qui traîne dans un coin. Personnellement, je préfère les anciennes qui ont la première calandre non démontable. C’est un petit peu plus difficile pour régler l’allumage, mais elles ont tellement de charme. Le modèle suivant, avec la nouvelle calandre et, toujours, le tableau de bord de 2 CV m’intéresse aussi. Mais j’avoue que lorsque l’on passe au nouveau tableau de bord de type LNA, on n’est plus dans la même ambiance lorsque l’on est au volant. Maintenant, j’aime bien aussi les 2 CV récentes. J’ai toujours ma première 2 CV 6 qui est aussi ma première voiture. Je l’ai depuis l’âge de 18 ans. C’est une 2 CV 6 Spécial Rouge de Castille de 1982 que j’avais achetée d’occasion dès que j’ai eu mon permis de conduire. Elle est très agréable à conduire avec ses freins à disques. Aujourd’hui, je ne l’utilise plus qu’aux beaux jours. »
● Quel est votre meilleur souvenir de petite Citroën ?
« Mon meilleur souvenir ça a été avec cette fameuse 2 CV de 1962 lorsque j’ai pu commencer à la conduire. J’ai roulé avec dans les chemins et dans les champs à la ferme de ma grand-mère. Cela m’a tout de suite procuré un grand sentiment de liberté. Je m’en suis servi tant que j’ai pu. J’avais une dizaine d’années. Je l’entretenais, faisais les réparations. J’ai tout appris avec elle. Je l’ai toujours. Malheureusement sa carrosserie est très fatiguée mais elle a pour moi une très grande valeur sentimentale. Autre souvenir inoubliable, en 2009, avec ma fille Margaux, nous sommes allés à la Rencontre Nationale de 2 CV Clubs de Giel avec ma 2 CV 6 Spécial de 1982. Nous avons dormi sous la tente. C’était la première fois que nous participions à un tel événement, et malheureusement la dernière car c’est souvent loin de chez nous. Margaux était toute petite mais elle comme moi nous en gardons un souvenir exceptionnel. Je n’avais jamais vu un rassemblement de 2 CV de cette ampleur. Cela nous a vraiment marqués. Tant et si bien qu’il y a deux ans, pour son anniversaire, je lui ai offert une 2 CV AZLP Gris Typhon de novembre 1964, une des dernières avec portes suicide. »
Garage Delacour Automobiles
Zone artisanale
Rue du Père Albert
50580 Portbail-sur-Mer
Tél. : 02 33 04 88 31
Mail : delacour-automobiles@orange.fr
Site : www.delacour-automobiles.fr
Facebook : Delacour Automobiles Portbail
Comme nous l’avons vu dans notre précédente newsletter, la première génération de pare-chocs ou « petits pare-chocs » est montée de 1949 à 1963. Elle est alors remplacée par la seconde génération, dite aussi « gros pare-chocs » qui implique un certain nombre de modifications et tout particulièrement au niveau des fixations sur la plate-forme.
Au mois de février 1963, lorsque sort le nouveau moteur de 425 cm3 délivrant désormais 18 ch, la présentation des 2 CV Berlines est modifiée par l’adoption de nouveaux pare-chocs plus imposants, plus rigides et offrant une meilleure protection. Il est vrai que, jusqu’à présent, les « petits pare-chocs » montés depuis 1949 étaient d’une efficacité quasi symbolique, et tout particulièrement en milieu urbain où ils étaient mis à rude épreuve tant dans la circulation que lors des manœuvres de stationnement.
1963, l’avènement des gros pare-chocs
Désormais, à l’avant comme à l’arrière, c’en est fini des pattes de fixation constituées d’une simple tôle plate. Les nouveaux pare-chocs bénéficient de supports dignes de ce nom solidement vissés aux longerons de la plate-forme. La nouvelle fixation du pare-chocs arrière impose une modification de la caisse au niveau de la lèvre inférieure de la face arrière. Celle-ci est en effet désormais échancrée sur toute sa largeur pour laisser passer les deux supports.
A l’avant, le nouveau pare-chocs est constitué d’une lame emboutie en forme d’étrave et est fermé sur le dessus par une tôle. Là encore, il est complété par deux solides butoirs légèrement plus larges mais surtout plus hauts que les précédents. Pour le pare-chocs arrière, le profil embouti est le même que pour le pare-chocs avant. La forme est sensiblement la même que pour le modèle précédent soit une lame droite avec deux extrémités courbes suivant le profil de la face arrière et des ailes arrière. Tous deux sont peints de la même couleur que les roues, en Gris Rosé AC 136, quelle que soit la teinte de la carrosserie.
L’habillage de ces nouveaux pare-chocs est commun à tous les modèles de 2 CV Berlines alors au catalogue, soit la 2 CV AZL et la 2 CV AZLP. Il est constitué d’un simple jonc en aluminium creux comme celui habillant les bas de caisse apparu avec la 2 CV AZL au mois de novembre 1956. Positionné dans le creux entre les deux nervures embouties des pare-chocs, celui-ci est relativement protégé des petits chocs. Sa fixation est assurée par des agrafes-ressorts du même type que celle utilisées pour les joncs de bas de caisse. A l’avant comme à l’arrière, le jonc est constitué par un seul élément courant sur toute la largeur de la lame du pare-chocs. Leurs extrémités forment une légère pointe en ogive gothique. Sur le pare-chocs arrière, la petite plaque noire rivetée portant le nom de Citroën est supprimée. Le nom du constructeur est maintenant sérigraphié de couleur noir à même le jonc, en son centre, à l’instar de la baguette-enjoliveur de la face arrière de l’Ami 6 sortie au mois d’avril 1961.
Le nouveau pare-chocs avant est adopté le mois suivant, au mois de mars 1963, par la 2 CV AZU. La configuration et les fixations sont strictement identiques. Une exception cependant, et de taille puisque, comme auparavant, le pare-chocs avant des camionnettes, butoirs compris, est toujours peint de la même teinte que la carrosserie. Il en sera de même sur la 2 CV AK 350 qui sortira au mois d’avril 1963.
Le cas de la 2 CV AZAM
Toujours au mois de mars 1963 sort la fameuse 2 CV AZAM, nouveau modèle haut de gamme dont la finition est inspirée de celle de l’Ami 6. Ses pare-chocs sont spécifiques. A l’avant, les butoirs en tôle sont remplacés par des butoirs tubulaires chromés fixés d’une part sur la tôle supérieure du pare-chocs et d’autre part, dessous, à l’extrémité des longerons de la plate-forme au niveau des supports. Aussi, deux pattes en inox, une par butoir tubulaire, assure une liaison supplémentaire entre l’avant de la lame du pare-chocs et le butoir. Si la lame de pare-chocs avant est identique à celle montée sur les autres 2 CV, elle reçoit cependant ici un jonc enjoliveur spécifique modifié du fait du montage des deux pattes en inox.
A l’arrière, la lame de pare-chocs est équipée de deux protections tubulaires chromées encadrant les feux arrières et dont les deux supports sont chacun habillés d’un épais caoutchouc formant buttoir. Contrairement à la lame avant, la lame arrière est spécifique à la 2 CV AZAM. Elle est en effet modifiée pour recevoir les supports et fixations des protections tubulaires. Il en est de même pour le jonc en aluminium désormais en trois parties avec un élément central sérigraphié et un élément latéral se montant indifféremment à droite et à gauche.
1965, le jonc noir
La première évolution de ces nouveaux pare-chocs apparaît un peu plus de deux ans plus tard, au mois de septembre 1965, lorsque les 2 CV berlines reçoivent leur fameuse troisième glace latérale. Les joncs aluminium sont remplacés par un jonc en plastique bombé semi-souple de couleur noir teinté dans la masse. Bien plus large, celui-ci assure désormais un véritable rôle de protection et ce d’autant qu’il est totalement insensible aux chocs puisque déformable. Les butoirs avant sont dès lors habillés avec des tampons noir verticaux pleins et en plastique semi-souple eux aussi. A l’avant comme à l’arrière nous avons deux modèles de jonc. A l’avant, l’on a un premier jonc pour les 2 CV AZL, 2 CV AZLP, 2 CV AZU et AK 350, et un second spécifique au montage des pare-chocs de la 2 CV AZAM. A l’arrière, le jonc spécifique à la 2 CV AZAM est là encore en trois parties tandis que celui monté pour les 2 CV AZL et 2 CV AZLP est toujours d’un seul tenant. Avec l’abandon du jonc arrière en aluminium, le nom Citroën est désormais sérigraphié sur la baguette-charnière de la porte de malle qui, jusque-là, était vierge de tout marquage.
1967, la 2 CV AZAM Export
L’éphémère 2 CV AZAM Export qui remplace la 2 CV AZAM à partir d’avril 1967, est, elle, équipée de joncs spécifiques. Strictement identiques dans leur forme et leur matière, toujours teintés dans la masse, ceux-ci sont désormais assortis à la couleur des pare-chocs, soit Gris Rosé AC 136. Ils disparaissent définitivement à la fin du mois d’août 1967 lorsque la production de la 2 CV AZAM Export cesse et que sort la Dyane.
1970, les joncs trapézoïdaux
Le montage des joncs noir bombés apparus en septembre 1967 ne cesse en fait qu’au mois d’octobre 1970 lorsque, très certainement dans un souci de standardisation, les 2 CV 4, 2 CV 6, 2 CV AZU et 2 CV AKS 400 adoptent le jonc gris rosé à section trapézoïdale qui, depuis sa sortie fin août 1967, équipe les pare-chocs de la Dyane.
1974, des joncs en caoutchouc
En septembre 1974 la 2 CV change de visage et les phares ronds sont remplacés par les fameux phares rectangulaires, mais la 2 CV fait alors l’objet de nombreuses autres modifications de présentation et, parmi celles-ci, les pare-chocs reçoivent un nouveau jonc. Si celui-ci conserve la section trapézoïdale du modèle précédent, il est cependant non plus en plastique semi-souple mais carrément en caoutchouc noir. Aussi, un nouveau pare-chocs arrière, plus haut, est monté sur les 2 CV 4 et 2 CV 6. Sa hauteur est désormais de 11 cm au lieu de 9. Son jonc en caoutchouc n’en est que plus imposant et efficace. Afin qu’il ne masque pas le bas de la face arrière, y compris les feux, et qu’il descende bien sous la voiture, celui-ci est monté avec des supports spéciaux plus gros.
1975, bandes adhésives et vis inox
Un an plus tard, l’heure est aux économies pour Citroën, conséquence du premier choc pétrolier intervenu à la fin de l’année 1973… Sort alors une 2 CV à quatre glaces ultra-dépouillée comme pouvaient l’être les 2 CV des Années cinquante et soixante. Baptisée 2 CV Spécial, elle est entre autres équipée du moteur de 435 cm3 de la 2 CV 4, disponible uniquement en Jaune Cédrat AC 331 et… reçoit le petit pare-chocs arrière de 9 cm abandonné douze mois auparavant ! Dès lors, il va être l’apanage de la 2 CV Spécial puis de la 2 CV 6 Spécial sa remplaçante à partir de juillet 1979. Mais cette période d’économies touche aussi les autres 2 CV. Les joncs de pare-chocs en caoutchouc noir sont supprimés et remplacés par de simples bandes adhésives noir mat collées directement sur la peinture. A l’avant elle fait 3 cm de haut et à l’arrière 5 cm. Sur la 2 CV Spécial, la bande adhésive du pare-chocs arrière fait 3 cm comme à l’avant. La fixation des pare-chocs avant et arrière sur leurs supports est maintenant assurée par des vis cruciformes en inox à tête larges et apparentes qui se détachent sur les bandes adhésives noir mat. Ces vis sont de vieilles connaissances puisqu’elles sont du type de celles qui étaient montées pour la fixation avant des ailes avant des Ami 6…
1980, changement de gris
Quels que soient les modèles, Berlines ou Camionnettes, les pare-chocs sont à cette époque toujours peints en Gris Rosé AC 136. Ce n’est qu’en juillet 1980 que ceux-ci adoptent la teinte Gris AC 140 utilisée pour peindre les roues depuis septembre 1967.
1987, feu de brouillard
La dernière modification concernant les pare-chocs intervient en septembre 1987, lorsque la 2 CV 6 Spécial adopte le gros pare-chocs arrière qui équipe alors la 2 CV 6 Club et la 2 CV 6 Charleston. Simultanément, celui-ci reçoit, au niveau de son support gauche, un feu de brouillard arrière que le Code de La Route impose désormais sur toutes les voitures neuves. Cette configuration restera en l’état jusqu’à la production de la dernière 2 CV à l’usine portugaise de Mangualde le 27 juillet 1990.
1976-1990, les séries limitées et séries spéciales
En parallèle du montage des modèles de série, les 2 CV produites dans le cadre des séries limitées et spéciales reçoivent une configuration de pare-chocs avant et arrière qui sont souvent spécifiques.
La première, la 2 CV Spot, lancée en avril 1976, reçoit des pare-chocs comme ceux des 2 CV 4 et 2 CV 6 d’alors, avec le gros pare-chocs arrière, mais peints en Blanc Meije AC 088 comme ses roues et une partie de sa carrosserie.
Pour la 2 CV 6 Charleston, qu’il s’agisse du modèle de série limitée de 1980 ou des modèles produits en série spéciale de 1981 à 1990, et quelle qu’en soit la couleur, toutes sont invariablement équipées de pare-chocs peints en Gris Perlé AC 073 avec le gros pare-chocs arrière. Aussi, bien sûr, à partir de septembre 1987, les 2 CV 6 Charleston reçoivent en série elles aussi un feu de brouillard arrière.
La 2 CV 007, sortie en 1981, reçoit la même configuration de pare-chocs que la 2 CV 6 Spécial, sur la base de laquelle elle est réalisée, soit des pare-chocs peints en Gris AC 140 avec le petit pare-chocs arrière.
Lancée en avril 1983, la 2 CV France 3, elle aussi réalisée sur la base de la 2 CV 6 Spécial, reçoit les mêmes pare-chocs que la 2 CV 007 sauf qu’ici, ils sont assortis à la teinte de la carrosserie et des roues, soit Blanc Meije AC 088.
Les trois séries de 2 CV Dolly lancées respectivement en mars 1985, septembre 1985 et mars 1986, adoptent la configuration de pare-chocs que l’on trouve alors sur la 2 CV 6 Club, c’est-à-dire des pare-chocs peints en Gris AC 140 avec le gros pare-chocs arrière.
Enfin, en septembre 1986, la dernière série limitée commercialisée en France, la 2 CV Cocorico, bien que la teinte dominante de sa carrosserie et de ses roues soit le Blanc Meije AC 088, reçoit des pare-chocs peints en Gris AC 140 en configuration 2 CV 6 Club et donc avec le gros pare-chocs arrière.
Depuis le mercredi 1er juin 2022, le 2CV Méhari Club Cassis propose désormais une toute nouvelle expérience, celle des visites de l’entreprise ! A l’occasion de ses 40 ans cette année, l’entreprise Cassidaine, labelisée Entreprise du Patrimoine Vivant en 2019, ouvre les portes de l’ensemble de ses ateliers !
Un patrimoine, une histoire et un savoir-faire unique à découvrir sur place mais aussi à distance !
Pour mettre en œuvre ces visites dans les meilleures conditions le 2CV Méhari Club Cassis s’est appuyé sur l’expérience de l’association « Entreprise et Découverte », spécialisée dans les visites d’entreprises depuis 10ans.
Le parcours dans les différents ateliers a été scrupuleusement étudié pour faire de ces moments, des expériences inoubliables tous les passionnés.
Pendant 1h30, les visites vous permettront de découvrir aussi bien l’atelier de restauration véhicule thermique que l’atelier des véhicules électrique, mais aussi la ferronnerie, la sellerie, la logistique avec les pièces détachées ainsi que l’outillage Citroën d’Origine.
Organisées en haute saison entre juin et octobre, 2 sessions ont lieu tous les mercredi (matin et après-midi) et seront limitées à 15 personnes.
Les pré-réservations ont déjà commencé et pour celles et ceux qui n’auraient malheureusement pas la possibilité de se rendre sur place, le 2CV Méhari Club Cassis leur permet de prendre part à l’aventure à distance via une visite virtuelle interactive 360° agrémentée d’interviews exclusives dans chaque service !
Le 2CV Méhari Club Cassis fête ses 40 ans de passion et d’innovation dans le temple de l’automobile à Paris !
Fort de cette année 2022 anniversaire, le 2CV Méhari Club Cassis a invité le 12 mai dernier à l’Automobile Club de France, quelques médias et partenaires.
L’occasion de se réunir pour célébrer 40 ans de passion et officialiser son partenariat Rétrofit avec 4 roues sous un Parapluie !
François Allain, animateur phare de RMC et ambassadeur de la 2CV R-FIT, Romain Jouhaud, Directeur Général de 4 roues sous un Parapluie ainsi que de nombreux journalistes avaient rendez-vous pour une balade parisienne avec au choix une 2CV R-FIT ou thermique.
Au programme une balade ensoleillée à travers les plus beaux monuments de Paris : la Place de la Concorde, les Bassins du Champs de Mars, l’Esplanade des Invalides ou encore la Place Vendôme. Une conférence de presse s’est également tenue dans un salon du mythique Automobile Club de France.
L’occasion également pour les médias de découvrir le partenariat avec 4 roues sous un parapluie qui au cours de l’année 2022 va proposer une flotte de 2CV rétrofitée par le 2CV Méhari Club Cassis.
Une belle manière de découvrir le patrimoine français à bord d’un véhicule authentique dans le calme absolu.
Vous le savez, vous connaissez notre volonté d’engagement en faveur de la protection de l’environnement et des actes éco-responsables. Ici, à Cassis, il existe une association baptisée Clean my Calanque (littéralement nettoie ma calanque) dont le but est de responsabiliser les jeunes en les sensibilisant à la cause environnementale.
Ainsi plusieurs fois par an, elle les mobilise dans le cadre d’actions de nettoyage des plages et du littoral. Nous l’avons ainsi contactée et avons monté avec elle une opération de ramassage des déchets sur la calanque de Port-Miou, située entre Marseille et Cassis, dont les 40 participants étaient uniquement des employés volontaires du 2CV-MCC. Evidemment, l’année de nos 40 ans, ce chiffre était tout sauf le fruit du hasard… Ainsi, le samedi 14 mai dernier, nous nous sommes retrouvés de 9 h 30 à 13 h 30 avec deux équipes, dans une ambiance des plus conviviales, à ramasser tout ce qui pouvait traîner comme déchets. En fin de matinée, nous en avions collecté quelque 150 kilos dont, surprise, des éléments de 2 CV ! L’opération s’est conclue avec un grand pique-nique et même, pour ceux qui le souhaitaient, une bonne baignade bien méritée !
Mais l’éco-responsabilité est aussi une attitude du quotidien et, pour cela, nous avons mis en place au sein de nos locaux cassidain six dispositifs de tri sélectif des déchets sous la forme de sept collecteurs différenciés respectivement destinés recueillir les capsules de café en aluminium, les gobelets en carton, les bouteilles en plastique, les canettes métalliques, les déchets non recyclables, les masques jetables et les bouteilles en verre. Trois sont implantés sur le site de Cassis-Gare et trois sur celui de Brégadan.
Aussi, nos actions dans ce domaine ne s’arrêtent pas là et ont un caractère déjà multiple dans notre quotidien. La RSE, ou Responsabilité Sociétale des Entreprises, n’est pas chez nous un vain mot ou une utopie. Elle est une réalité de tous les jours et qui, sans tomber dans un écologisme intégriste et politique, s’impose à nous chaque fois un peu plus. Notre démarche est volontairement globale. Ces nouvelles actions viennent en complément de celles déjà mises en place avec l’embauche de personnes en situation de handicap de l’Esat, notre Méhari Eden, notre kit R-Fit mais aussi par exemple notre gamme de pièces recyclées Reborn, l’implantation de ruches derrière notre site de Cassis-Gare ou encore la collecte et le retraitement de tous les fluides qu’engendrent l’activité de nos ateliers. L’activité automobile et l’éco-responsabilité ne sont pas incompatibles, bien au contraire !
Chez les Pierrot, la profession de garagiste est une tradition familiale. Il y a tout d’abord eu le grand-père, Paul Pierrot qui, le premier, a ouvert au début des Années trente un garage. Il s’installe alors à Vrécourt dans le département des Vosges, à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Epinal à la limite avec la Haute-Marne.
Paul Pierrot commence alors comme agent de la marque Donnet-Zedel. En 1939, il est mobilisé et avant de partir sous les drapeaux, par précaution, il démonte sa Donnet-Zedel et la cache. Fait prisonnier, il est interné en Allemagne et ne revient chez lui qu’en 1945. Il rouvre alors son garage, remonte sa voiture et reprend son activité. Le travail ne manque pas. Il devient agent Citroën, Donnet ayant fait faillite à la fin de l’année 1934… Il connaît alors cette période de reconstruction pendant laquelle Citroën relance ses modèles d’avant-guerre avec les camions T 45 et U 23 et les Traction 11 et 15. Mais c’est aussi la grande époque des premières nouveautés avec le Type H puis la 2 CV qui connaissent tous deux le succès que l’on sait. A l’agence Pierrot, les acheteurs de 2 CV doivent attendre au minimum deux ou trois ans pour être livrés. Mais, si l’un deux achète un camion, l’usine lui permet d’obtenir une 2 CV sans délai… Le garage se développe au fil des ans. Une Berliet est achetée comme véhicule de service et transformée en camionnette. Elle est rapidement épaulée par une Citroën 10 A « Rosalie » qui fait une excellente dépanneuse après avoir reçu un moteur culbuté de U 23 et des freins hydrauliques en lieu et place de ses freins à câbles d’origine. Elle laissera ensuite sa place à un Dodge 6 x 6 avec treuil racheté aux surplus militaires des Domaines qui sera lui-même remplacé par un Belphégor Diesel équipé en porte-voiture basculant. A partir du milieu des Années cinquante jusqu’à la fin des Années soixante, Paul Pierrot est aussi concessionnaire des tracteurs de la marque allemande Bautz.
Lorsqu’il prend sa retraite au début des Années soixante-dix, travaillent avec lui ses trois fils, André, Roger et Jean-Robert, ainsi que quatre ouvriers et un petit apprenti. Mais le garage est trop petit et n’est plus fonctionnel compte tenu de son volume d’activité. Il est donc décidé d’acheter un terrain dans le centre du bourg, non loin de la mairie et de la poste, et d’y construire de nouveaux locaux plus grands et mieux aménagés. Le bâtiment fait 500 m2 au total dont 450 pour l’atelier ! Le déménagement est fait en 1972.
Francis Pierrot, fils d’André, grandit dans cet univers de mécanique automobile. Logiquement, il suit la voie tracée par son grand-père et son père. Il passe en deux ans un BEP et un CAP de mécanique automobile au lycée de Gérardmer, puis suit une formation rémunérée pour obtenir un CAP de carrosserie. Ses diplômes en poche, il travaille un temps au garage familial puis part à l’armée en décembre 1980. Là, il est affecté dans le Génie de l’Armée de l’air au 15e RGA à Toul où il est en charge de l’entretien courant des véhicules écoles. Une fois libéré, il entre à la carrosserie Farnier à Neufchâteau. Il se spécialise alors dans l’utilisation des marbres et suit pour cela une formation chez Blackhawk à Strasbourg. Il travaille aussi à rallonger des Type H neufs pour en augmenter le volume utile. Il reste chez Farnier jusqu’en 1999, année où il prend la suite de son père et de ses oncles à la tête du garage familial. Devant les exigences grandissantes du réseau Citroën, il ne conserve le panneau d’agent que jusqu’en 2003 et décide alors de devenir Point Relais 2CV-MCC. Francis Pierrot est en effet passionné de 2 CV et de modèles dérivés avec un attachement particulier pour l’Ami 6 en version Berline et en version Break. Il lit aussi régulièrement les revues consacrées à ces modèles. Il connaît donc notre entreprise depuis plusieurs années et effectue régulièrement chez nous des achats. Il apprécie tout particulièrement de pouvoir se fournir en pièces d’origine dont la qualité est conforme à celle des pièces que fournissait Citroën. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux au garage Pierrot, lui et Laurent Saint-Dizier, un ouvrier-mécanicien qui est là depuis l’âge de 16 ans et il en a maintenant 55 ! Il avait été embauché du temps de son père et ses oncles. C’est d’ailleurs lui qui prend en charge toutes les opérations sur les voitures modernes tandis que Francis se charge de l’entretien et des restaurations des 2 CV et modèles dérivés. Agé de 61 ans, ce dernier pense évidemment à prendre sa retraite. Mais l’affaire familiale poursuivra son activité puisque son neveu, Valentin Pierrot, qui est actuellement mécanicien poids lourd chez RVI, a déjà prévu de prendre la suite d’ici environ deux ou trois ans. Ce sera la quatrième génération… L’avenir est donc assuré, et cela fait particulièrement plaisir à Francis Pierrot de voir perdurer ainsi la tradition familiale !
Trois questions à Francis Pierrot
Interview expresse :
● Qu’est-ce qui vous plaît avant tout dans la 2 CV et dans la Méhari ?
– « Ce qui me plaît surtout, c’est la 2 CV en général, toute la 2 CV dans sa globalité. Elle est avant tout une voiture simple. Elle a été conçue pour çà. La Méhari, c’est autre chose. Le plastique, ça reste du plastique… Pour le carrossier traditionnel que je suis, ça reste déroutant, surtout avec ces structures tubulaires destinées à supporter la carrosserie et qui sont de véritables nids à rouille. Ici, dans l’Est de la France, avec les hivers que nous avons et tout le sel qui était déversé sur les routes, cela tournait vite à la catastrophe. Pourquoi à l’époque tout cela n’était pas mieux protégé de la corrosion ?! C’est pour cela que j’aime mieux refaire une 2 CV qu’une Méhari. Actuellement, j’en ai une en chantier dans mon garage. Mais elle a été repeinte deux ou trois fois. On ne sait jamais quel type de peinture a été utilisé et si, avec le temps, cela va faire des réactions, si cela va travailler. Sinon, j’aime bien aussi l’Ami 6, surtout avec la finition Club et ses quatre phares. C’est vraiment une voiture confortable avec laquelle on peut faire de la route dans un véritable confort. Elle est différente de la 2 CV et est moins courante. L’Ami 8 aussi est très intéressante. Comme l’Ami 6, c’est une voiture faite pour les longues distances et où l’on sent que le confort a été volontairement privilégié. »
● Quel est votre modèle préféré ?
– « J’ai deux modèles préférés, la 2 CV de ma jeunesse, une 2 CV AZLP Gris Clair AC 132 de 1959 à roues de 380, et ma 2 CV 6 Vert Bambou de 1979 à phares rectangulaires qui n’a que 50 000 km. La 2 CV de 1959, c’est ma première voiture, et je l’ai toujours aujourd’hui ! Elle est très intéressante. Elle fait partie de celles qui ont été équipées d’origine par Citroën, à titre d’essai, de demi-arbres de transmission à joint homocinétiques. Il s’agissait alors de tester ceux qui seront montés sur la future Ami 6 lancée en avril 1961. A l’époque, je l’avais un peu modifiée pour la moderniser. Je l’avais équipée par exemple d’un moteur de 18 ch et de sa boîte de vitesse. J’avais aussi monté des essuie-glaces électriques. Mais j’avais précieusement gardé toutes les pièces d’origine. J’ai donc tout ce qu’il faut pour la remettre conforme le jour où je la restaurerai. D’ailleurs, j’en ai une autre du même modèle que j’ai mise de côté pour pièces en prévision. Je possède aussi une authentique Citroën 5 HP Trèfle. Elle est de 1925. C’est une des dernières avec les ailes rondes. Je l’ai achetée il y a plus de 40 ans au concessionnaire de Neufchâteau. Je l’ai entièrement refaite, y compris l’armature en frêne avec l’aide d’un ami menuisier-ébéniste. »
● Quel est votre meilleur souvenir de petite Citroën ?
– « Quand nous étions enfants, avec ma sœur et mon frère, nos parents nous emmenaient souvent le dimanche nous promener avec l’Ami 6 de mon père. Nous partions sur les petites routes des Vosges. Nous faisions environ 40 à 80 kilomètres. C’était toujours l’occasion de découvrir des paysages et des petits coins de campagne charmants où le temps semblait s’être arrêté. J’ai toujours continué à me promener de cette façon et à aimer découvrir la campagne. Je prends des routes et des chemins que je ne connais pas. Mon plaisir est en quelque sorte de me perdre… Je découvre des lieux uniques, je traverse des bois. Parfois la petite route que j’emprunte devient un chemin qui, après plusieurs kilomètres, n’aboutit finalement nulle part. Il peut par exemple se terminer à l’entrée d’un champ… Un jour, ainsi, je suis arrivé sur un pré au milieu duquel il y avait une vieille chapelle. Je voyais un chemin qui menait à la chapelle. Je l’ai donc rejoint en traversant une partie du pré. Je suis reparti par ce chemin et j’ai fini par atteindre une autre route. Je vois des choses que personne ne voit. Bien sûr, j’ai toujours le réflexe de donner un petit coup d’œil dans les granges et les hangars que je rencontre pour voir s’il n’y a pas une ou deux 2 CV qui traînent. Un jour, comme çà, j’ai découvert et acheté un banc de scie circulaire artisanal qui était entraîné par un moteur de Citroën 5 HP avec son radiateur d’origine. »
Garage Eurorepar Francis Pierrot
2, rue des près
88140 Vrécourt
Tél. : 03 29 07 32 07
Mail : garage.fpierrot@gmail.com